Le camping municipal est ouvert jusqu’au 13 octobre. Profitez des tarifs super avantageux!

Promotion basse saison

Plus de 20 % de rabais applicable sur les sites standards et en bord de mer.

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25 % de rabais applicable à un séjour de 7 nuitées consécutives et plus.

Des sites spacieux, des couleurs d’automne, des sentiers de randonnée, de bonnes tables et des couchers de soleil magnifiques… Tout est en place pour passer un séjour mémorable!

Photo : Sophie Audet

 

Mot du maire

Station balnéaire et sentiers de rando exceptionnels

Carleton-sur-Mer devient une destination touristique internationale de plus en plus courue. Le succès de l’offre touristique locale repose sur une formule avantageuse : un heureux mélange de paysages typiques de la région, des activités de plein air diversifiées, une offre culturelle remarquable, un choix de restaurants cosmopolites, une diversité de types d’hébergement ainsi qu’un accueil authentique. En plus des retombées économiques appréciées des commerçants, cette effervescence permet d’offrir de nombreux services municipaux et des infrastructures variées accessibles aux citoyens.

Pression accrue sur l’environnement

L’activité des visiteurs, comme celle des résidents, exerce toutefois une pression croissante sur l’environnement. Certains sites attirent la circulation grâce à leur panorama,  à la richesse de leur biodiversité ou à un accès facile à la plage. Notamment, les bancs de Saint-Omer, Laroque, et de Carleton ainsi que les parcs La Grande-Envolée, des Horizons et Germain-Deslauriers et la place du Vieux-Quai. Comme tous les lieux publics, ces sites doivent permettre à tous de profiter des attraits sur place. Ce privilège individuel atteint ses limites lorsqu’il entre en conflit avec les droits collectifs et la préservation de la nature. Par exemple, l’affluence de campeurs et des stationnements illégaux nuit à la salubrité et à la tranquillité des lieux. D’autant plus lorsque aucune installation sanitaire n’est disponible sur place, comme c’est le cas au banc de Saint-Omer. Des passants ont alors  l’impression de perdre leur espace public.

Ces usagers détériorent souvent la végétation essentielle mais fragile. En effet, la végétation freine l’érosion, qui constitue la principale menace de ces lieux tant appréciés.

Préservons nos lieux publics ensemble!

Devant l’excès de campeurs et de stationnements illégaux, la Ville agit avec discernement. Le mois dernier, des employés municipaux ont transmis plus de cent avertissements aux contrevenants, donnant parfois des constats d’infractions. La Ville souhaite responsabiliser les gens à la fragilité de la nature et à l’importance de maintenir les lieux propres et accessibles à tous. Cette démarche suit notre volonté de demeurer une ville accueillante et active.

En parallèle, en tant que résidents de Carleton-sur-Mer, nous devons nous aussi préserver l’environnement et maintenir la propreté des lieux publics. Bien qu’il y ait encore beaucoup de travail à faire, de plus en plus de gens prennent soin de stationner dans les zones de stationnement, en évitant d’aller sur l’herbe et dans l’élyme des sables, ou blé de mer.  Continuons de ramasser nos déchets. Ces petits gestes ont un impact majeur sur la préservation de nos sites exceptionnels.

Merci de contribuer à préserver nos formidables lieux publics!

Mathieu Lapointe, maire

Le photographe et historien Pierre Lahoud présente une causerie de son expérience sur les traces du photographe et aviateur Jacques de Lesseps. Rapprochant le passé et le présent, M. Lahoud clôt la saison des causeries à la pointe Tracadigash le 3 septembre prochain.

À l’époque, l’aviateur Jacques de Lesseps décrivait ainsi son survol de la Gaspésie : « Vous ne pouvez vous imaginer le magnifique et émouvant spectacle que l’on peut avoir dans les cieux de Gaspé. On aperçoit, à grande altitude, se déroulant au loin, les côtes gaspésiennes de la baie des Chaleurs aux nombreuses et profondes découpures et celles du nord plus abruptes et plus régulières. » À bord de l’avion de Gérard-R. Thériault, Pierre Lahoud a refait un tour aérien de la péninsule sur les traces de Jacques de Lesseps. Les 101 paysages photographiés en 1927 ont aussi conquis Lahoud, qui les a photographiées à son tour mais en couleur 90 ans plus tard.

« Avec la complicité de M. Thériault qui connaissait bien la région, j’ai survolé la péninsule durant de 2005 à 2010 pour réaliser ce projet », mentionne M. Lahoud. Le géographe Henri Dorion s’est joint à l’équipe pour interpréter l’évolution des paysages que la comparaison des photos révèle. Ce tour aérien de la péninsule sur les traces de Jacques de Lesseps est colligé dans le livre Paysages gaspésiens : De Lesseps 1927 – Lahoud 2017 paru aux Éditions GID en 2017.

L’Écomusée et la Ville de Carleton-sur-Mer clôturent donc la 19e saison estivale de causeries avec ce voyage historique du siècle dernier, à vol d’oiseau, le 3 septembre à 19 h à la pointe Tracadigash.

Historien et ardent défenseur du patrimoine et des paysages, Pierre Lahoud parcourt le territoire québécois depuis plus de 40 ans pour en inventorier les trésors cachés.

 

 

 

90 ans séparent les photos de Jacques de Lesseps et de Pierre Lahoud qui documentent les mêmes paysages gaspésiens.

 

 

 

 

À Carleton-sur-Mer, le camping est interdit dans les lieux publics. La protection de l’environnement et la quiétude des résidents représentent les principales raisons qui ont motivé la mise à jour du règlement en 2018.

Lors d’opérations conjointes avec la Sûreté du Québec depuis le début de l’été, la Ville a délivré plusieurs constats d’infraction à des personnes qui campaient illégalement sur son territoire. La majorité des contrevenants se trouvaient sur le banc de Saint-Omer. Or, le banc de Saint-Omer est un milieu fragile que la Ville souhaite préserver. C’est un habitat naturel d’une grande valeur pour la faune et la flore, entre autres.

Le règlement 2018-310 interdit de faire du camping sur les chemins publics, les places publiques et les plages. Quiconque  contrevient à ce règlement s’expose à une amende et à des frais totalisant 150 $.

Options pour camper à Carleton-sur-Mer

Le 10 juin dernier se tenait une rencontre publique concernant le banc de Carleton à la salle Charles-Dugas. Une soixantaine de personnes ont participé à l’événement, qui était animé par le maire Mathieu Lapointe et Alain Bernier, directeur du développement économique et du tourisme.

Les échanges ont porté principalement sur :

  • le transport actif;
  • l’accès au banc sous forme d’expérience sensorielle;
  • l’augmentation de l’offre touristique;
  • la qualité de vie des citoyens;
  • la préservation de la biodiversité;
  • l’empreinte écologique;
  • l’accès à la zone portuaire;
  • la préservation du milieu;
  • la mise en valeur et l’accessibilité du chalutier le Karabudja et du site de la cabane à Eudore;
  • l’établissement d’un lien entre les deux bancs.

La conception de l’aménagement du banc de Carleton a été confiée à Pesca environnement. Une présentation publique du projet aura lieu l’hiver prochain.

Le camping municipal est très populaire. Les 300 sites sont généralement tous occupés en haute saison. Cette affluence se traduit par de bénéfices substantiels et par une  activité économique profitable aux commerçants et aux organismes touristiques.

Les possibilités d’agrandissement sont cependant limitées, car la Ville veut éviter d’empiéter sur la pointe Tracadigash. Afin d’optimiser l’espace, il y aurait cet automne un réaménagement d’une zone à l’ouest du camping. Le plan permet l’ajout de 9 sites. De plus, afin de répondre aux besoins des campeurs, les employés municipaux construiront 11 abris-cuisines. D’autres changements seront apportés en parallèle, dont l’amélioration de l’accès Internet wifi, l’augmentation d’ampérages d’une douzaine de sites et l’achat de nouvelles poubelles. Dans l’optique d’économiser l’eau potable et l’énergie, ainsi que pour réduire l’utilisation des douches par des non-campeurs, les douches seront remplacées par des douches payantes.

Le coût global de ces investissements s’élève à 365 000 $. Les nouveaux revenus qui seront générés permettront d’amortir les coûts sur une période de moins de 8 ans.

L’an passé, Carleton-sur-Mer a inauguré le parc des Horizons, espace public constituant un legs qui souligne le 250e anniversaire de fondation en 2017. En ce lieu, nous retrouvons Parcourons nos racines, une installation d’art publique comprenant des compléments numériques.

L’art public 2.0

L’œuvre est constituée d’un damier au sol où sont gravés des racines, des dates, des événements et des symboles significatifs de l’histoire de la ville. Au cœur du damier se dresse un arbre aménagé avec des bancs pour s’asseoir.  Un accès Internet sans fil permet de se connecter à un arbre virtuel.

L’arbre virtuel est un prolongement numérique de l’arbre du parc des Horizons. Ses branches affichent des feuilles créées avec les données (nom et provenance) fournies par les utilisateurs du réseau sans fil, avec leur consentement. Vous êtes invités à ajouter la vôtre! Rendez-vous au parc des Horizons et accédez au réseau. Vous serez ensuite invité à créer votre feuille!

De beaux souvenirs de notre histoire

Les racines de l’arbre virtuel mènent à des photos, des anecdotes et à des parcours historiques. Ces beaux contenus visent à faire connaître des attraits marquants de l’histoire et du patrimoine de Carleton-sur-Mer. Ils relatent des traces du mode de vie de la communauté au fil du temps.

Passez-le mot et soyez nombreux à découvrir les secrets de parcouronsnosracines.ca!

Photo : Magali Deslauriers