En séance publique le 12 février 2024, le conseil municipal de Carleton-sur-Mer a adopté un plan de réduction des gaz à effet de serre (GES) pour orienter ses actions jusqu’en 2030. Avec ce plan, la Ville se donne comme objectif de réduire de 60 % les émissions de GES de ses activités par rapport aux émissions inventoriées en 2019.

Cette démarche a été réalisée avec la collaboration du Conseil régional de l’environnement de la Gaspésie. Elle découle de la volonté de la Ville d’assumer sa responsabilité en termes de lutte et d’adaptation aux changements climatiques. En effet, depuis quelques années, la Ville intensifie ses démarches pour structurer son action climatique, notamment avec une Stratégie d’adaptation aux changements climatiques adoptée à l’été 2023. « Avec des actions pensées pour atténuer notre empreinte sur l’environnement, témoigne le maire Mathieu Lapointe, nous souhaitons inspirer et accompagner nos concitoyens et nos partenaires municipaux vers une transition écologique majeure. »

Inventaire de référence basé sur l’activité municipale

Comme point de référence, les émissions de GES générées par les activités de la Ville (volet corporatif) ont été estimées pour l’année 2019.  L’émission de GES de la Ville est estimée à 426,94 t éq. CO2 (tonne d’équivalent dioxyde de carbone) en 2019 et proviendrait à 63 % de la gestion des matières résiduelles, à 20 % des bâtiments et à 16 % du transport (figure 1).

Les émissions de GES ont aussi été évaluées par sources d’énergie. Le propane (42 %, le diesel (26 %) et l’essence (10 %) constituent les principales sources énergétiques d’émissions de GES de l’activité municipale (figure 2).

Plan d’action adapté

Selon les résultats de l’inventaire et les commentaires de l’équipe municipale, le plan concentre les actions sur les secteurs névralgiques tout en respectant les ressources municipales disponibles. Il se concentre donc sur les activités et les secteurs qui génèrent le plus d’émissions de GES : matières résiduelles, bâtiments, transports, eaux et égouts. De plus, le plan préconise d’intégrer les principes du développement durable dans la gouvernance municipale et de compenser les émissions de gaz à effet de serre.

Si l’adaptation peut améliorer la résilience des communautés, la réduction des émissions de GES est plutôt une mesure d’atténuation. Ces deux pistes d’action complémentaires sont à la portée de la municipalité.

Ville côtière touristique, pôle culturel et Ville étudiante, Carleton-sur-Mer se dote d’un plan de réduction des GES dans le sillage de sa Stratégie d’adaptation aux changements climatiques.

Carleton-sur-Mer souhaite réaliser un parc public dans le secteur de l’OTJ, en collaboration avec les responsables de l’OTJ, de l’église et de l’école des Audomarois. Le parc sera aménagé dans la zone nord-ouest du stationnement avec des travaux débutant en 2024. Selon le financement obtenu, l’espace disponible et les propriétés de terrains, des éléments pourraient s’ajouter par la suite pour bonifier le parc.

Le projet prévoit  :

  • de la végétation;
  • des sentiers;
  • du mobilier urbain (bancs, tables de pique-nique, poubelles);
  • de l’éclairage;
  • une zone de stationnement optimisée.

Qu’aimeriez-vous y voir en plus?

Afin de répondre le mieux possible aux besoins des utilisateurs, la Ville a entrepris cet automne une démarche de consultation publique. Le sondage en cours donne suite à différents groupes de discussion menés auprès des intervenants concernés et de groupes d’usagers, comme des familles, des jeunes, des participants de la Maison Maguire et des membres du club de l’âge d’or.

Les résultats du sondage permettront de valider les besoins des utilisateurs et de prioriser les actions à entreprendre.
Merci de prendre 5 minutes pour remplir le sondage afin de nous communiquer vos besoins!

Date limite pour remplir le sondage : 1er décembre

Nous avons le plaisir de vous informer d’une initiative conjointe d’évaluation d’impact sur la santé entre Carleton-sur-Mer et la santé publique. Cette démarche menée par la Direction régionale de santé publique vise à prendre en considération les répercussions sur la santé et la qualité de vie du projet de réfection du centre-ville.

Contexte du projet

Un projet de réfection du boulevard Perron, du réseau d’aqueduc et des égouts est prévu depuis plusieurs années au centre-ville de Carleton-sur-Mer. L’administration municipale souhaite profiter de ces travaux pour réaménager le secteur.  Le projet de réaménagement du boulevard Perron prévoit donc la réfection du chemin, sur environ 2 km, entre la rue du Quai et la rue de la Fabrique.

Dans cette démarche de planification du réaménagement, la municipalité a sollicité la santé  publique pour réaliser une évaluation d’impact sur la santé (EIS) afin d’être outillée sur la prise en compte des impacts sur la santé et la qualité de vie des citoyennes et citoyens dans le cadre de ce projet. Les principaux objectifs de cette EIS sont de proposer des ajustements concrets au projet du centre-ville pour améliorer ses retombées. Ces recommandations seront basées sur la santé et la qualité de vie sur le long terme des résidentes et résidents de Carleton-sur-Mer.

Consultations ciblées

Dans le cadre de la démarche, des consultations ciblées des résidentes et résidents de Carleton-sur-Mer seront menées dans la communauté, par des professionnelles de santé publique. Les personnes qui participeront à celles-ci viendront enrichir l’analyse et les recommandations avec les besoins, les préoccupations et l’expertise des citoyennes et citoyens de Carleton-sur-Mer.

Comment participer

La santé publique organisera différentes discussions ciblées dans la communauté au cours des prochains mois pour recueillir vos opinions. De plus, un sondage en ligne est maintenant disponible à cet effet, avec le bouton plus haut. Merci d’avance de votre apport dans cette démarche!

Information : Florence St-Germain, chargée de projet pour l’évaluation d’impact sur la santé
florence.st-germain.cisssgaspesie@ssss.gouv.qc.ca.

Milieu de vie dynamique et inclusif, Carleton-sur-Mer est à l’avant-garde des enjeux prioritaires de la communauté. La Ville est un gouvernement de proximité, proche des gens et de leur réalité.

  • La crise du logement sévit partout et les municipalités n’y échappent pas. Avec des loyers de plus en plus chers et de plus en plus rares, se loger est devenu un réel défi pour plusieurs partout au Québec. Parce qu’il a à cœur le bien-être de sa population, le gouvernement municipal agit comme facilitateur et contribue au développement du logement social et abordable.
  • Les changements climatiques affectent de plus en plus les municipalités : inondations, feux de forêt et verglas ne sont que quelques exemples des éléments avec lesquels doivent composer les Québécoises et les Québécois. Le gouvernement municipal joue un rôle de premier plan en adaptation aux changements climatiques.
  • Le phénomène de l’itinérance est de plus en plus présent, ici comme ailleurs au Québec. Vivant avec cette réalité chaque jour, les municipalités œuvrent afin de tenir compte de leur propre réalité et proposent des pistes de solutions concrètes. Elles sont bien positionnées pour rendre compte de leur réalité.

La Ville joint sa voix au mouvement de valorisation du rôle des municipalités initié par l’UMQ (Union des municipalités du Québec).

Le 28 octobre dernier, le camping municipal a remporté la 3e place parmi les finalistes aux prix de l’excellence décernés par Camping Québec, dans la catégorie développement durable. Voici les facteurs qui ont valu cette distinction au camping :

  • service de navette donnant accès au centre-ville, au quai et au sommet du mont Saint-Joseph;
  • service de vélo en location libre-service;
  • remplacement d’une camionnette à essence par la fourgonnette électrique E-Transit;
  • ajout de bornes de recharge pour les véhicules électriques dans le camping.

Les services de navette et de vélo électrique ont été mis sur pied en collaboration avec la RÉGÎM (Régie intermunicipale de transport Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine) qui en coordonne l’opération.

Photo : Jean-François Cyr, Clairmont Barriault, Dorothée Leblanc, Judith Henry, Reynald Michaud, Danny Leblanc, Tracy Court, Sophie Leblanc et Alain Bernier, représentent une partie de l’équipe du camping municipal.

Tracy Court et Donald Gagné de l’équipe municipale ont réalisé une pergola pour créer un peu d’ombre et accueillir une table de pique-nique qui peut servir aux visiteurs de la forêt nourricière. Cette dernière a récemment été implantée entre l’aréna Léopold-Leclerc et l’école Antoine-Bernard.

Depuis plusieurs années, la Ville souhaite doter le secteur de l’OTJ d’un parc pour les citoyens. Par ailleurs, une réfection de la patinoire extérieure s’impose. Nous réfléchissons notamment à ajouter d’autres possibilités d’activités à cette surface avant d’entreprendre les travaux. En plus d’une glace l’hiver, cet espace pourrait servir à d’autres types de jeux en saison estivale. D’autres équipements de loisir pourraient également s’ajouter autour de l’OTJ.

Or, au printemps dernier, le gouvernement du Québec a lancé le programme d’aide financière PRIMA. Ce programme vise notamment la création de parcs pour les aînés. En raison de courts délais, la Ville a rapidement concocté un projet préliminaire de 100 000 $, avec la collaboration des responsables de l’OTJ, du Club de l’âge d’or de Saint-Omer, de l’église et de l’école des Audomarois. La zone nord-ouest du stationnement actuel est envisagée pour aménager un espace public. L’optimisation des zones de stationnement fait donc partie du projet.

Le gouvernement a accepté ce projet municipal et sa réalisation est prévue en 2024.

Afin de répondre le mieux possible aux besoins des futurs utilisateurs du parc, et d’évaluer les possibilités d’ajouter d’autres types d’équipements autour de l’OTJ, la Ville a entrepris cet automne une consultation publique :

1) Dans un premier temps, des rencontres se tiennent avec des groupes de discussion, comme les collaborateurs cités plus haut, en plus de familles, de jeunes et de la Maison Maguire.

2) Dans un deuxième temps, un sondage auprès des citoyens permettra de prioriser des actions parmi les propositions recueillies.

3) Dans un troisième temps, un plan global d’aménagement découlera de tout ce processus.

La première réalisation sera le parc en 2024. Les autres ajouts pourront se réaliser à partir de 2025, selon le financement disponible.

Laurie Gallagher, coordonnatrice loisir, sport et plein air

Le conseil municipal a dévoilé le projet du budget participatif à réaliser en 2024 selon le vote du public. Les citoyens ont élu le projet de jeux d’eau parmi les quatre projets jeunesse. Le coût de réalisation du projet déposé par Marie-Eve Verreault est estimé à 100 000 $. L’aménagement d’une aire de jeux d’eau avec un système en eau libre prévoit une structure aérienne, des jets au sol et un bouton d’activation de la sortie d’eau pour accueillir le public durant l’été.

Au total, 461 personnes ont voté. Pour le maire, Mathieu Lapointe, le niveau de participation est satisfaisant et répond aux attentes. Les porteurs de projets avaient l’opportunité de faire connaître leurs idées et d’inviter le public à voter.

La porteuse du projet gagnant poursuivra le travail de développement et de réalisation avec l’équipe municipale jusqu’à l’inauguration officielle prévue en 2024. Le budget participatif découle de la planification stratégique 2019-2024. Il donne à la population un autre moyen de s’impliquer dans les décisions administratives municipales.

Le conseil municipal, représenté par Denise Leblanc, Alain Turcotte, Esteban Figueroa, Mathieu Lapointe et Régis Leblanc, a annoncé en séance ordinaire que le projet de jeux d’eau de Marie-Eve Verreault a remporté le vote du public au budget participatif. Photo : Mireille Allard.

Période de vote : du 14 septembre au 6 octobre

Objectif principal : répondre aux besoins de la jeunesse.

Comment voter : pour déterminer les projets de leur choix, les résidents de Carleton-sur-Mer âgés de 12 ans et plus peuvent voter sur https://budgetparticipatifcarletonsurmer.com/votes ou sur un formulaire disponible à l’hôtel de ville. Un système de pondération permet de choisir ses trois projets préférés selon ses propres préférences.

  • 1er choix = 5 points
  • 2e choix = 3 points
  • 3e choix = 1 point

Annonce des gagnants : 16 octobre.

Réalisation et inauguration des projets : 2024.

Bonification de l’aide financière

Avec le Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS), le gouvernement du Québec accorde un soutien financier supplémentaire pour les projets déjà annoncés. Cette bonification diminue l’effet des dépassements de coûts dans le contexte actuel du marché de la construction et permet de poursuivre la réalisation des projets déjà retenus dans ce programme.

La Ville obtient donc un financement supplémentaire de 575 414, 10 $ pour la réalisation du projet de réfection de l’aréna Léopold-Leclerc. Ainsi, l’aide financière maximale accordée par le PAFIRS se chiffre à 2 493 461,10 $.

Suivi des travaux

Considérant des retards de livraison de matériaux et la découverte d’amiante, la date prévue de fin des travaux est retardée au 4 décembre 2023. La Ville espère ouvrir l’aréna au début de l’an prochain. La salle polyvalente, l’espace bureaux et l’aménagement du stationnement, qui avaient été retranchés du plan, sont finalement rénovés, puisque des travaux ont dû être effectués à ces endroits.

L’équipe municipale reconnaît que le retard de la livraison demande aux jeunes et aux parents d’adapter leurs activités durant la saison. Ces compromis sont temporaires et, au bout du compte, tout le monde pourra profiter d’un aréna plus performant. Grâce à la collaboration de la Ville de New Richmond et de la municipalité de Nouvelle et grâce aux associations sportives qui s’impliquent avec beaucoup d’agilité, les hockeyeurs et les patineurs disposent d’alternatives pour pratiquer leurs sports sur glace.