L’équipe verte invite ses concitoyens à éviter de laisser tourner le moteur d’un véhicule immobile. Ce comportement apporte son lot d’inconvénients pour la santé, l’environnement, le gaspillage de carburant et même pour le bon usage du véhicule.

Techniquement, il suffit de 30 secondes pour permettre à l’huile de lubrifier adéquatement le moteur. En hiver, faire tourner le moteur pendant deux ou trois minutes, le temps de déglacer les vitres, est suffisant après un démarrage à froid. Les composantes mécaniques comme la suspension et la transmission se réchauffent mieux quand le véhicule roule.

Pour chaque litre d’essence consommé, un véhicule automobile moyen produit environ 2,3 kg de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre qui contribue aux changements climatiques. De plus, la marche des moteurs au ralenti est une source de pollution atmosphérique, ce qui nuit à la qualité de l’air que nous respirons et à notre santé.

Astuces pratiques

  • En hiver, s’habiller chaudement et déneiger le véhicule avant de le démarrer au lieu de laisser tourner le moteur pour réchauffer l’habitacle.
  • En été, pour refroidir le véhicule, ouvrir toutes les fenêtres quelques minutes avant de partir pour laisser la chaleur sortir.
  • Lors des courses rapides au dépanneur, à la garderie ou à l’école, éteindre le moteur.
  • Opter pour le transport actif. En plus, d’être bon pour l’environnement, c’est bon pour la santé!

L’équipe verte de Carleton-sur-Mer

Le camp de jour Lions et maintenant reconnu comme camp de jour municipal conforme, à la suite d’une démarche avec l’Association des camps du Québec. Il correspond donc aux 50 balises du Cadre de référence sur la sécurité et la qualité de l’expérience en camp des enfants et des parents. En plus d’offrir des outils et de l’accompagnement en camp, l’Association effectue une visite de conformité tous les deux ans afin d’évaluer les forces et les défis.

En séance publique le 12 février 2024, le conseil municipal de Carleton-sur-Mer a adopté un plan de réduction des gaz à effet de serre (GES) pour orienter ses actions jusqu’en 2030. Avec ce plan, la Ville se donne comme objectif de réduire de 60 % les émissions de GES de ses activités par rapport aux émissions inventoriées en 2019.

Cette démarche a été réalisée avec la collaboration du Conseil régional de l’environnement de la Gaspésie. Elle découle de la volonté de la Ville d’assumer sa responsabilité en termes de lutte et d’adaptation aux changements climatiques. En effet, depuis quelques années, la Ville intensifie ses démarches pour structurer son action climatique, notamment avec une Stratégie d’adaptation aux changements climatiques adoptée à l’été 2023. « Avec des actions pensées pour atténuer notre empreinte sur l’environnement, témoigne le maire Mathieu Lapointe, nous souhaitons inspirer et accompagner nos concitoyens et nos partenaires municipaux vers une transition écologique majeure. »

Inventaire de référence basé sur l’activité municipale

Comme point de référence, les émissions de GES générées par les activités de la Ville (volet corporatif) ont été estimées pour l’année 2019.  L’émission de GES de la Ville est estimée à 426,94 t éq. CO2 (tonne d’équivalent dioxyde de carbone) en 2019 et proviendrait à 63 % de la gestion des matières résiduelles, à 20 % des bâtiments et à 16 % du transport (figure 1).

Les émissions de GES ont aussi été évaluées par sources d’énergie. Le propane (42 %, le diesel (26 %) et l’essence (10 %) constituent les principales sources énergétiques d’émissions de GES de l’activité municipale (figure 2).

Plan d’action adapté

Selon les résultats de l’inventaire et les commentaires de l’équipe municipale, le plan concentre les actions sur les secteurs névralgiques tout en respectant les ressources municipales disponibles. Il se concentre donc sur les activités et les secteurs qui génèrent le plus d’émissions de GES : matières résiduelles, bâtiments, transports, eaux et égouts. De plus, le plan préconise d’intégrer les principes du développement durable dans la gouvernance municipale et de compenser les émissions de gaz à effet de serre.

Si l’adaptation peut améliorer la résilience des communautés, la réduction des émissions de GES est plutôt une mesure d’atténuation. Ces deux pistes d’action complémentaires sont à la portée de la municipalité.

Ville côtière touristique, pôle culturel et Ville étudiante, Carleton-sur-Mer se dote d’un plan de réduction des GES dans le sillage de sa Stratégie d’adaptation aux changements climatiques.