En octobre, les municipalités d’Escuminac, de Nouvelle, de Carleton-sur-Mer et de Maria signeront une entente intermunicipale pour unifier leurs services de sécurité incendie. Le nouveau service régional couvrira le territoire des quatre municipalités dès le 1er janvier 2024.

Ce regroupement permettra d’optimiser les ressources régionales de différentes façons :

  • Rassembler la direction sous la gouverne d’une équipe de gestionnaires à temps plein;
  • Réduire les dédoublements de structure administrative;
  • Uniformiser les conditions de travail des 60 pompiers et pompières;
  • Maximiser le nombre de personnes disponibles de jour sur le territoire;
  • Uniformiser la prévention des incendies sur l’ensemble du territoire desservi;
  • Standardiser le mode d’opération au sein des différentes casernes.

Les municipalités vont donc déléguer leur domaine de compétence en sécurité incendie à la Ville de Carleton-sur-Mer. Celle-ci deviendra responsable de la gestion du service unifié, en collaboration avec les trois autres municipalités concernées, qui siégeront au comité consultatif intermunicipal.

Pour les maires et mairesse, Bruce Wafer, Rachel Dugas, Mathieu Lapointe et Jean-Claude Landry, ce regroupement est la voie à choisir à la suite du diagnostic de la firme Icarium. Ce rapport recommande en effet la mise en commun des ressources comme solution à des défis de gestion, comme l’attraction et la rétention des pompiers et pompières, et pour accroître le niveau de service fourni par les pompiers et pompières sur le territoire des quatre municipalités.

« Nous croyons, a mentionné le maire de Carleton-sur-Mer, Mathieu Lapointe, que cette association améliorera non seulement la qualité du service offert aux citoyens, mais elle permettra aussi à nos services de sécurité incendie de se restructurer avec une vision à long terme, en tout respect des normes en vigueur. »

Suivant la signature de l’entente intermunicipale, le processus de dotation du poste à la direction du service incendie s’enclenchera. Par la suite, le directeur ou la directrice structurera le service et mettra les recommandations du rapport Icarium en œuvre. Les municipalités demeureront responsables de leurs casernes et de leurs équipements roulants, alors que le reste de l’équipement sera mutualisé dans le service regroupé. Un soutien financier du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation du Québec, pouvant atteindre 250 k$, devrait contribuer à la mise en place du nouveau service, avec le programme de Soutien à la coopération intermunicipale du Fonds régions et ruralité.

Le 1er juin dernier, les services de sécurité incendie de Carleton-sur-Mer et de la municipalité de Maria et des gens du parc régional du Mont-Saint-Joseph se sont réunis pour mieux prévoir, structurer, gérer et documenter d’éventuelles interventions d’urgence dans le réseau de plein air du mont Saint-Joseph. Des mises en situation ont permis de tester et de raffiner la chaine de commandes. La journée permettra aux intervenants de mieux réagir en situation d’urgence dans les activités du Parc.

 

Les 3 et 4 avril derniers, la Ville a organisé une formation de 20 h, destinée aux intervenants du milieu pour mieux répondre en situation d’urgence dans l’arrière-pays. Le formateur, Jean-François Dubé de Siriusmedx, est un guide émérite au Québec depuis une quarantaine d’années.

Une dizaine de personnes ont été formées : Justine Bernier-Blanchette, Guillaume Arbour et Camille Benoît du Bloc de l’est; Olivier Côté Vaillancourt, Vincent Landry, Nathan Savard Labbé et Éric Cyr du parc régional du Mont-Saint-Joseph; Keith Sexton du cégep de la Gaspésie et des Îles; Francis Magnan et Francis Lortie de Pesca environnement; Philippe Patenaude de la Ville de Carleton-sur-Mer. Cette initiative s’inscrit dans le plan d’action Plein air plein la vue et est réalisée avec la participation du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

Les représentants de la Ville de Carleton-sur-Mer et de l’Association des pompiers de Carleton-sur-Mer ont signé, le 12 décembre dernier, une première entente de conditions de travail. D’une durée de trois ans, celle-ci s’appliquera dès 1er janvier 2023.

La reconnaissance de la formation et de l’entrainement des pompiers est au cœur de cette entente. En effet, ils recevront dorénavant un salaire lors de ces activités. Les exigences sur le plan de leur formation ont augmenté notablement dans les dernières années, si bien qu’il devenait souhaitable pour la Ville du supporter ce volet d’action.

L’entente inclut également des mesures qui favorisent l’intégration de nouvelles personnes et encadrent le travail de l’équipe. Les hausses salariales consenties se chiffrent à 2 % par année. De plus, une majoration de 6 % est répartie sur les trois années de l’entente pour combler un retard de la rémunération des pompiers par rapport à des villes québécoises comparables.

Le maire, Mathieu Lapointe, mentionne que le travail des pompiers à temps partiel s’est professionnalisé au cours des dernières années, compte tenu de l’augmentation de la charge et de la complexité de ce métier. « Dans ce contexte, dit-il, la Ville est fière de convenir de conditions de travail globales pour les pompiers à temps partiel, au même titre que l’ensemble du personnel municipal. »

L’entente s’est conclue grâce à tous les intervenants qui ont participé aux négociations dans un esprit d’ouverture et en démontrant du respect envers les besoins et enjeux de chacun. La convention s’applique aux 18 pompiers à temps partiel et à ceux qui se joindront à l’équipe par la suite. Le comité de négociation se compose d’Emmanuelle Poirier, pompière (absente sur la photo); Patrick Lallemand, pompier; Joël Bérubé, président de l’Association des pompiers; Régis Leblanc, conseiller municipal; Pierre Beaulé, directeur sécurité publique et incendie et Antoine Audet, directeur général et greffier.

Parmi les canaux de communication utilisés par la Ville pour joindre les citoyens, figure la messagerie express. Il s’agit d’un système d’alertes et de notifications auquel les résidents peuvent s’abonner gratuitement. L’hiver passé, le sondage sur les communications montrait que les citoyens apprécient le service et souhaitent qu’il soit utilisé davantage.

Dans les quelque 2200 foyers du territoire, déjà 675 personnes se sont abonnées au système d’alerte. Celui-ci nous permet, entre autres, d’adresser un message localisé à un secteur géographique en particulier. Par exemple, en sélectionnant uniquement les rues concernées par l’annonce. Si bien qu’il est avantageux d’indiquer une adresse civique dans la fiche d’inscription.

Nous vous encourageons à vous inscrire et à tenir vos informations à jour. Utilisez le petit formulaire en ligne.

Information et assistance

Alain Lapierre, 418 364-7073 p. 232, greffe@carletonsurmer.com.

L’unité 30 Chaleur de la Garde côtière auxiliaire canadienne, en collaboration avec la Ville de Carleton-sur-Mer, a installé une station de prêt gratuit de vestes de flottaison individuelle (VFI) pour les enfants à la plage municipale. 

Au total, neuf VFI sont offerts en libre-service aux enfants qui en requièrent pour se baigner ou pour monter sur une embarcation. Les parents n’ont qu’à remplir une feuille avec leurs coordonnées, à choisir la bonne taille pour leur enfant et veiller à ce que le VFI soit ajusté selon les indications sur place.

« Ce projet pilote s’inspire du programme Kids don’t float (les enfants ne flottent pas) qui existe depuis plusieurs années au Canada, explique Robert Leblanc de la Garde côtière auxiliaire canadienne et instigateur du projet. C’est une première initiative dans l’est du pays, précise-t-il. » Le maire suppléant à Carleton-sur-Mer, Jean-Simon Landry, mentionne que la Ville a embarqué avec enthousiasme dans cette initiative qui s’inscrit parfaitement dans les orientations municipales pour améliorer la sécurité nautique.

Le programme Kids dont float a été instauré en 1996 en Alaska, avec l’installation de 15 stations de prêt de VFI. Une centaine de stations ont été déployées par la suite au Canada, principalement dans l’ouest du pays. Au Québec, les enfants entre zéro et 5 ans sont les plus à risque de noyade avec un taux d’environ 1/100 000 habitants par année. Dans tous les cas de noyades répertoriés, 69 % ne portaient pas de VFI.

L’implantation d’un tel service permet de sensibiliser et d’informer la population sur les saines habitudes à adopter en milieu aquatique.

La Ville a acquis un bateau pneumatique pour que les pompiers puissent porter secours en milieu nautique. Cet équipement de sauvetage s’ajoute aux ressources municipales grâce à la contribution de Service secours Baie-des-Chaleurs, qui paie la totalité du coût d’acquisition du bateau et de l’équipement. D’ailleurs, cet organisme s’implique régulièrement afin de bonifier la qualité des services à la communauté.

Le système sera opérationnel le 1er juillet, lorsque l’équipe de six pompiers sera adéquatement formée. Carleton-sur-Mer pourra donc fournir un service de sauvetage sur la baie des Chaleurs. Ce service d’urgence en milieu isolé (SUMI) s’ajoute en complément à ceux de la garde côtière et de la garde côtière auxiliaire. C’est une première étape aux suivis nautiques et sur glace régionaux, qui est aussi complémentaire avec les suivis en forêt qu’on peut faire avec les VTT et les motoneiges.

Service secours Baie-des-Chaleurs, représenté ici par Gilles Lapointe, directeur général, paie le coût d’acquisition du zodiac et de tout l’équipement nécessaire au sauvetage en mer, comme les radio, combinaisons de flottaison, etc. Le maire, Mathieu Lapointe, est heureux que le service de sécurité publique améliore son agilité grâce à ce don.

Afin de prévenir les noyades sur le territoire, de nouvelles initiatives sont mises de l’avant cet été. Votre participation peut sauver des vies :

  • Des vestes de flottaison individuelles (VFI) seront disponibles gratuitement au parc des Horizons. Elles sont prêtées en libre-service aux enfants. Cette initiative de la Garde côtière auxiliaire s’inspire du programme américain Kids don’t float. Enfilez un VFI à votre enfant sur toute embarcation nautique, incluant un paddel board.
  • Des autocollants avec les numéros d’urgence seront distribués par Pêche sportive BDC aux propriétaires de bateau de plaisance. Collez-les pour qu’ils soient visibles!
  • Les numéros de téléphone à composer lorsqu’on est témoin ou victime d’un incident sur l’eau ou d’un problème au large sont indiqués plus bas. Prenez-les en note!

Vous êtes témoin ou victime d’un problème?

En mer, appelez :

  • le centre de recherche et sauvetage : 1 (800) 463-4393
  • la garde côtière Les Escoumins :
    • VHF : Canal 16
    • Cellulaire : *16

Sur la plage, appelez le 911.

Du 21 au 27 mai 2022, c’est la semaine de la sécurité nautique. Voici les 5 messages clés pour naviguer en toute sécurité :

  1. Portez votre gilet de sauvetage Plus de 80 % des Canadiens qui se noient en bateau ne portaient pas leur gilet de sauvetage ou ne le portaient pas correctement.
  2. Embarquez sobre Qu’il s’agisse de médicaments sur ordonnance, d’alcool ou de cannabis, la consommation de substances intoxicantes est à la fois irresponsable et illégale.
  3. Suivez un cours de navigation Si vous conduisez une embarcation de plaisance à moteur, vous devriez avoir votre carte de conducteur d’embarcation de plaisance ou une autre preuve de compétence. Si votre préférence pour la navigation de plaisance va vers la pagaie, c’est le moment idéal pour vous inscrire à une formation sur l’eau.
  4. Soyez prêts, vous et votre bateau Cela signifie que vous êtes au courant de votre voyage à venir, que votre bateau est correctement équipé du matériel de sécurité requis et bon à avoir, que la météo est propice au voyage, que vous avez suffisamment de carburant et que vous avez déposé un plan de voyage.
  5. Soyez conscients des risques liés l’eau froide L’eau froide peut gravement affecter votre capacité à nager ou même simplement à rester à flot. Quelle que soit votre capacité à nager, la meilleure chance de survivre à une immersion accidentelle en eau froide est de porter votre gilet de sauvetage!

Ressources

Conseil canadien de la sécurité nautique : https://csbc.ca/fr/
Appli utiles, carnet de bord, prix, prévention, etc. Un incontournable!

Navigation 101 pour kayak, canot, planche à pagaie et bateau à moteur : https://startboating.ca/fr

Bateau à moteur, motomarine, canotage, pêche et voilier  : https://plaisancieraverti.ca/

5 étapes pour naviguer en sécurité

Le Centre d’appel d’urgence des régions de l’Est du Québec (CAUREQ) est une organisation à but non lucratif qui reçoit les appels 9-1-1 en provenance des régions du Bas-Saint-Laurent, Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et la Côte-Nord.

En cas d’urgence, le citoyen doit prioriser en tout temps un appareil filaire ou cellulaire pour communiquer avec le 9-1-1. Ceci permet d’obtenir l’adresse du propriétaire (téléphone filaire) ou une localisation GPS de l’abonné (cellulaire). Surtout, ceci permet une réponse directe du centre d’appels d’urgence de sa propre région ou d’une région voisine. Toutefois, les caractéristiques géographiques de notre territoire limitent le déploiement du réseau téléphonique, d’où le fait que certains doivent utiliser un téléphone satellite.

Utilisation efficiente et sécuritaire d’un téléphone satellite

Quand un citoyen compose le 9-1-1 à partir d’un téléphone satellite, l’appel est acheminé à un centre hors Québec (Texas, Vancouver, etc.), puis redirigé en région. C’est pourquoi, lorsqu’aucune couverture téléphonique n’est disponible, le CAUREQ recommande aux utilisateurs de téléphone satellite de composer la ligne d’urgence à 10 chiffres : 418 724-0171 au lieu de composer le 9-1-1. Ce numéro permet à la population sur le territoire de communiquer directement avec le CAUREQ, sans passer par un centre hors Québec.

Il est nécessaire de comprendre la notion du territoire desservi par le CAUREQ. En effet, un résident de Sacré-Coeur qui chasse sur son lot au Saguenay n’est plus desservi par le CAUREQ. Un travailleur forestier de Saint-Athanase qui est à Mont-Carmel n’est plus desservi par le CAUREQ. Dans ces deux exemples, le numéro d’urgence à dix (10) chiffres ne doit pas être utilisé puisque le CAUREQ ne dessert pas ces territoires.

De plus, en aucun cas, ce numéro ne doit être utilisé pour d’autres usages puisqu’il est associé à une cascade de lignes où sont acheminés tous les appels d’urgence transmis au CAUREQ, pour lesquels l’utilisation du 9-1-1 n’est pas possible. Le téléphone satellite ne permet aucune localisation, ni même de coordonnées GPS. Il doit donc être utilisé en dernier recours.

Pierre Beaulé, directeur sécurité publique et incendie