À Carleton-sur-Mer, le camping est interdit dans les lieux publics. La protection de l’environnement et la quiétude des résidents représentent les principales raisons qui ont motivé la mise à jour du règlement en 2018.

Lors d’opérations conjointes avec la Sûreté du Québec depuis le début de l’été, la Ville a délivré plusieurs constats d’infraction à des personnes qui campaient illégalement sur son territoire. La majorité des contrevenants se trouvaient sur le banc de Saint-Omer. Or, le banc de Saint-Omer est un milieu fragile que la Ville souhaite préserver. C’est un habitat naturel d’une grande valeur pour la faune et la flore, entre autres.

Le règlement 2018-310 interdit de faire du camping sur les chemins publics, les places publiques et les plages. Quiconque  contrevient à ce règlement s’expose à une amende et à des frais totalisant 150 $.

Options pour camper à Carleton-sur-Mer

Lors des consultations publiques qui ont mené à la planification stratégique 2019-2024, la communauté a démontré un fort intérêt pour le journal municipal. C’est un outil efficace pour communiquer l’information à la population locale. Le Hublot est distribué une fois par mois par la poste dans les foyers de Carleton-sur-Mer. Le contenu du journal est aussi publié sur le site web de la Ville et annoncé dans une infolettre gratuitement. Il suffit d’avoir une adresse courriel pour s’abonner à cette infolettre.

40 ans d’actualité communautaire et municipale

La lecture du journal est ancrée dans nos mœurs depuis bientôt 40 ans! À Carleton, le maire André Landry avait demandé à Janot Leblanc de former un comité pour écrire un journal communautaire. Le premier numéro est paru en janvier 1980. Il s’est appelé Du coin de l’œil dès le 2e numéro. Des bénévoles écrivaient différents textes littéraires, de l’information communautaire et des anecdotes locales. Les gens pouvaient y voir le budget municipal. Une page était réservée aux élèves du primaire.

À Saint-Omer, le premier journal est issu d’une initiative de Margo Laviolette. Son comité de bénévoles produisait Le reflet aux 3 ou 4 mois. Le premier numéro est paru en mai 1992. On y trouvait de l’information sur les organismes communautaires, le budget municipal ainsi que de la littérature. L’école primaire était mise à contribution pour publier différents écrits.

Le premier numéro du journal Le Hublot est paru quant à lui en janvier 2014. C’est maintenant le personnel de la Ville qui produit le journal municipal.

Politique éditoriale

Au fil du temps, l’information publiée dans le journal local est devenue plus factuelle et le ton, plus journalistique. La ligne éditoriale permet d’informer les lecteurs sur l’actualité locale, telle que :

  • ce qui est à surveiller à Carleton-sur-Mer jusqu’à la prochaine parution du journal;
  • les dossiers de l’administration municipale;
  • la tribune du maire;
  • les avis publics;
  • les projets en cours dans le contexte des politiques Ville étudiantes, famille et aînés; culture et patrimoine ou sur le plan sportif;
  • les nouvelles qui sortent de l’ordinaire concernant des organisations ou entreprises locales;
  • les activités du mois courant des organismes sportifs, communautaires, culturels et socioéconomiques;
  • des chroniques sur l’histoire et l’environnement.

Dates de tombée et de parution

Le journal est distribué le vendredi qui suit la séance ordinaire du conseil municipal. Les organismes peuvent envoyer leurs textes et photos au plus tard le vendredi qui précède la séance du conseil, à l’adresse lehublot@carletonsurmer.com.

Pour connaître les dates de ces séances publiques, consultez Séances du conseil municipal.

Tout en bas de la page des Actualités, sont archivés les journaux des récentes années.

Bonne lecture!

Les 17 et 18 juin dernier, le comité ZIP Gaspésie a réalisé en partenariat avec la Ville  une recharge de plage à l’entrée du banc de Saint-Omer. En 2 jours, plus de 1500 m3 de sable, soit 200 voyages de camion, ont été étalés. Cet ouvrage permet de freiner l’érosion du secteur afin de protéger l’accès  au banc de Saint-Omer.

Par la suite, les 29 et 30 juin, plusieurs dizaines de bénévoles se sont relayés pour planter plus de 7000 pousses d’élymes des sables ainsi qu’une centaine de plants de rosiers sauvages et de gesses maritimes sur une surface d’environ 300 m². Ces plantes indigènes sont utiles au maintien du site, car elles retiennent les sédiments et ralentissent l’érosion.

Afin de maintenir l’efficacité de la recharge, il est très important de ne pas piétiner la végétation et de ne pas circuler sur la recharge elle-même.

La collaboration des résidents comme des visiteurs est primordiale. Respecter la signalisation mise en place pour la préservation du site permettra à tous de continuer de profiter du  site pour prendre une pause dans un décor enchanteur.

 

Le 10 juin dernier se tenait une rencontre publique concernant le banc de Carleton à la salle Charles-Dugas. Une soixantaine de personnes ont participé à l’événement, qui était animé par le maire Mathieu Lapointe et Alain Bernier, directeur du développement économique et du tourisme.

Les échanges ont porté principalement sur :

  • le transport actif;
  • l’accès au banc sous forme d’expérience sensorielle;
  • l’augmentation de l’offre touristique;
  • la qualité de vie des citoyens;
  • la préservation de la biodiversité;
  • l’empreinte écologique;
  • l’accès à la zone portuaire;
  • la préservation du milieu;
  • la mise en valeur et l’accessibilité du chalutier le Karabudja et du site de la cabane à Eudore;
  • l’établissement d’un lien entre les deux bancs.

La conception de l’aménagement du banc de Carleton a été confiée à Pesca environnement. Une présentation publique du projet aura lieu l’hiver prochain.

Le camping municipal est très populaire. Les 300 sites sont généralement tous occupés en haute saison. Cette affluence se traduit par de bénéfices substantiels et par une  activité économique profitable aux commerçants et aux organismes touristiques.

Les possibilités d’agrandissement sont cependant limitées, car la Ville veut éviter d’empiéter sur la pointe Tracadigash. Afin d’optimiser l’espace, il y aurait cet automne un réaménagement d’une zone à l’ouest du camping. Le plan permet l’ajout de 9 sites. De plus, afin de répondre aux besoins des campeurs, les employés municipaux construiront 11 abris-cuisines. D’autres changements seront apportés en parallèle, dont l’amélioration de l’accès Internet wifi, l’augmentation d’ampérages d’une douzaine de sites et l’achat de nouvelles poubelles. Dans l’optique d’économiser l’eau potable et l’énergie, ainsi que pour réduire l’utilisation des douches par des non-campeurs, les douches seront remplacées par des douches payantes.

Le coût global de ces investissements s’élève à 365 000 $. Les nouveaux revenus qui seront générés permettront d’amortir les coûts sur une période de moins de 8 ans.

Bonjour,

Le 25 juin dernier, le conseil des maires de la MRC Avignon a entériné ma nomination comme préfet. Je succède donc à M. Guy Gallant. Cette nouvelle me réjouit. Ma décision s’inscrit dans une volonté de travailler au développement de notre belle région. Comme préfet, en plus de mon rôle de maire, je représente le conseil des maires de la MRC Avignon. Ce conseil regroupe les municipalités de Maria à l’Ascension-de-Patapédia.

Si j’ai accepté ce rôle, c’est pour participer encore plus activement au développement de la MRC, de la région et, évidemment, de Carleton-sur-Mer. La préfecture me permettra d’être présent aux niveaux régional et provincial. J’aurai ainsi l’opportunité de défendre des dossiers auprès des députés, des ministres et des autres acteurs politiques.

J’ai la conviction que, pour développer notre ville, il faut travailler avec l’ensemble des municipalités de la région. Nous avons des défis que nous pouvons travailler en commun. Pensons notamment aux enjeux de la main-d’œuvre, du manque de logements ainsi de l’attraction et la rétention de nouveaux arrivants.

En terminant, je peux vous assurer que mon rôle de maire demeure prioritaire. Travailler concrètement à améliorer la qualité de vie de tous les citoyens est une grande source de motivation et je poursuivrai mon implication à la Ville avec autant de dévouement.

Bon été 😊

Mathieu Lapointe, maire