Nuisance

  • S’étend rapidement.
  • Forme des colonies denses.
  • Nuit à la croissance des autres espèces végétales.
  • Modifie la structure du sol, l’hydrologie ainsi que la diversité végétale et animale, dans les territoires envahis.
  • La litière produite comble rapidement les fossés de drainage.

Lieu de rencontre

  • milieux ouverts et perturbés
  • fossés de routes et de champs
  • marais et prairies humides
  • bandes riveraines

Description de la plante

  • Colonies : massifs denses mesurant de 1,5 à 2,5 m de hauteur (parfois jusqu’à 5 m)
  • Tiges : rigides, rugueuses, gris vert, jaune pâle ou beiges, dressées pendant l’hiver
  • Feuilles : planes, vertes à gris vert, larges (1 à 5 cm), à bout effilé
  • Fleurs : dorées à pourpres, plumeau touffu et volumineux de 15 à 35 cm, persistent tout l’hiver
  • Graines : matures en septembre ou octobre, recouvertes de poils soyeux
  • Racines et rhizomes : très faciles à propager, moins de 1 m de profondeur
  • Stolons: tiges rampantes au sol, plusieurs mètres de long, favorisent l’expansion des colonies

Mode de propagation

Les graines peuvent germer sur des sols nus. La colonie s’étend ensuite grâce aux stolons et rhizomes.

Contrôle

  • Prévenir l’introduction reste le meilleur moyen de lutter.
  • Conserver intactes les espèces indigènes comme les quenouilles.
  • Éviter de laisser les sols à nu (fossés de drainage, remblais).
  • Apprendre à reconnaître le roseau commun. Évitez de le planter, multiplier ou transporter.
  • Signaler sa présence à l’aide de l’outil Sentinelle.
  • Intervenir le plus tôt possible, dès l’apparition de la plante.
  • La fauche seule n’est pas recommandée. Elle favorise la densification de la colonie.
    • A) Faucher, ramasser les résidus, couvrir le site avec une bâche résistante pendant plusieurs mois, surveiller et enlever les repousses, retirer la bâche; ou
    • B) Extraire la plante en entier, tige, stolon, rhizomes et racines. Répéter l’opération autant de fois que nécessaire.
  • Sur un sol mis à nu ou lors du retrait de la bâche, ensemencer ou planter des espèces végétales compétitives et natives qui recouvriront rapidement le sol et feront de l’ombrage.
  • Pas de compostage, ni de dépôt dans la nature. Tous les résidus de la plante (tiges, racines, terre, feuille) sont jetés aux ordures.
  • Nettoyer tout équipement qui a été en contact avec la plante et la terre à proximité.

Photos : MELCC

Sarah Auger, chargée de projet en environnement

Portion non déneigée de la rue de la Montagne

Le comité de la montagne s’est réuni le 1er mai dernier pour faire le bilan des activités de loisir dans la portion non déneigée de la rue de la Montagne. Les améliorations qui avaient été proposées avant l’hiver ont eu des effets majoritairement positifs. Les zones délimitées pour isoler les marcheurs, les motoneigistes et les adeptes de la glissade ont permis d’augmenter la sécurité des usagers et de les sensibiliser aux enjeux de sécurité. Le comité observe que la fréquentation du lieu a diminué par rapport à la période de pandémie et du fait que le damage du chemin a été suspendu pour améliorer la sécurité. Le comité recommande de continuer les communications sur les bonnes pratiques, d’ajouter de la signalisation, d’installer des caméras à la barrière en remplacement du cadenas et de laisser les véhicules circuler en début et en fin de saison.

La Ville favorise la mobilité durable avec différents services et aménagements : électrification des véhicules, bornes de recharge, pistes cyclables, sentiers piétonniers, navette estivale, supports et stations de réparation pour les vélos, service de transport collectif, abribus et autopartage.

En plus de réduire le bruit ambiant, la circulation automobile et les gaz à effet de serre, ce concept favorise une meilleure santé et facilite l’accès aux moyens de transport, notamment pour les gens à faible revenu. De plus, la mobilité durable se traduit par une économie de coûts de déplacement pour les usagers. D’où les efforts de la Ville pour suivre la tendance!

Nouvelles bornes de recharge

En effet, deux bornes doubles de recharge seront installées au parc des Horizons. Ainsi, quatre cases de stationnement donneront accès à des bornes payantes de niveau deux. Ces bornes sont entièrement financées par le programme 4 500 bornes sur rues d’Hydro-Québec. La Ville en sera l’unique propriétaire et gestionnaire.

Vélos électriques en libre-service

De plus, à partir de juin, huit vélos à assistance électrique seront disponibles en location. Ces vélos géolocalisés seront basés dans le stationnement est de l’hôtel de ville et au camping. Les modalités de location sont publiées sur le site de la Régîm, gestionnaire de la plateforme de location et promoteur de cette initiative.

Forum régional

Enfin, la Régîm organise les 1er et 2 juin un forum régional sur le sujet. La Ville y présentera ses réalisations et ses projets en transport actif.

La Ville annonce son intention de modifier la règlementation afin d’encadrer les interventions sur le paysage et l’abattage d’arbres sur son territoire.

La communauté est invitée à une consultation publique sur la modification de ces deux règlements, qui se tiendra le mardi 6 juin, à 19 h, au foyer du Quai des arts.

Le conseil municipal a adopté des avis de motion et deux projets de règlement lors de la séance régulière du 8 mai à cet effet. Le maire, Mathieu Lapointe, précise que les élus ont entendu les préoccupations des résidents et souhaitent doter l’équipe municipale d’outils d’intervention qui leur donne plus de pouvoir. « Avant tout, dit-il, nous souhaitons favoriser un développement harmonieux du secteur des montagnes. »

Projets de règlements :

Les modifications proposées permettront de préciser les zones sensibles et de resserrer les normes lors d’intervention sur les montagnes, par exemple la construction ou rénovation de chalet ou d’aménagement, le déboisement et l’aménagement de sentiers. Les normes concernant la plantation, l’entretien et l’abattage d’arbres ont également été revues pour l’ensemble du territoire de la ville.

Dans cet esprit, une étude de caractérisation des paysages devrait être livrée à l’automne. Cette étude fournira un inventaire des paysages incontournables sur notre territoire. D’abord, il s’agira d’identifier les secteurs les plus sensibles, comme la montagne, les barachois et les bancs. Ensuite, l’étude déterminera comment ces zones se distinguent et ce qui justifie leur sauvegarde. Et puis, dans ce processus, la population sera consultée à l’automne. Enfin, l’étude se conclura par des recommandations, à l’hiver 2023-2024, qui permettraient d’encadrer l’aménagement du territoire, pour le préserver, le sauvegarder et, éventuellement, le mettre en valeur. La Ville a l’intention d’augmenter la surveillance et de mieux accompagner les promoteurs, avant la réalisation des projets.

Le 21 avril 2023, environ 125 personnes ont participé à l’apéro des bénévoles. La Ville  organise cet événement annuel pour reconnaître l’apport fabuleux de ces personnes dans la dynamique communautaire. Merci à tous les bénévoles de s’impliquer et félicitations aux lauréats qui se sont démarqués cette année!

Photographe de la soirée : David Langlais.

Organisme sportif et de loisir de l’année : Club de soccer de Carleton-sur-Mer

Le conseiller, Jean-Simon Landry, à remis le prix à Luce Plourde pour le club de Soccer. La constance de ses efforts et la résilience de ses bénévoles maintiennent cet organisme sportif vivant. Ils ont le chic de réaliser de grands accomplissements sur un grand terrain avec très peu de moyens. Ils marquent des buts gagnants avec un esprit de communauté remarquable. Ils créent un espace rassembleur pour des parents et des jeunes qui ne se côtoieraient peut-être pas autrement.

Les rôles se transmettent dans cet organisme de génération en génération : les anciens joueurs deviennent de jeunes parents et de jeunes entraîneurs, puis des arbitres.

Leur engagement est fort! On voit que leur implication prend racine dans un élan du cœur. Ils ont réussi à répartir les tâches de communication, de trésorerie et de promotion entre parents. Ils ont récemment renouvelé leur équipement. Le club de soccer témoigne que sans bénévoles, il n’y a pas d’équipe! Mention spéciale à Jonathan Fyfe, Florence Bouchard et Annabelle Poupart qui portent leur voix jusqu’à la table du Club de soccer Baie-des-Chaleurs.

Organisme culturel de l’année : Théâtre À tour de rôle

Le conseiller, Régis Leblanc, a remis le prix à Pascale Joubert, directrice générale et artistique. L’organisme culturel honoré prend racine en 1982 dans un garage municipal aménagé pour donner vie au théâtre la Moluque. Quelques années plus tard, sont fondées, Les Productions À tour de rôle.  Les années passent ainsi que les directeurs artistiques et les différents membres du conseil d’administration. L’histoire est magnifique et on peut prendre la mesure de l’extraordinaire évolution de cet organisme culturel en visitant son site Web.

En 2020, pandémie oblige, on annule pour la première fois une saison théâtrale estivale et la programmation de 2021 s’en trouve chamboulée. Le CA tient la barre et marque l’histoire en embauchant une directrice de l’administration et du développement, Pascale Joubert, qui deviendra un an plus tard la première directrice générale et artistique.

S’ensuit une période d’effervescence organisationnelle et artistique. L’équipe s’agrandit, les mandats apportent beaucoup d’innovations, la communauté y trouve une place privilégiée où la parole s’exprime sous différentes formes. Cette vague de changements a aussi conduit à la nouvelle appellation de l’organisme qu’on identifie maintenant comme le Théâtre À tour de rôle.

Organisme communautaire de l’année : Unité 30-Chaleurs de la Garde côtière auxiliaire canadienne

Le conseiller, Esteban Figueroa, a remis le prix à Robert (Bob) Leblanc. L’organisme communautaire gagnant cette année œuvre depuis de nombreuses années à la prévention et la sécurité sur notre principal plan d’eau, la baie des Chaleurs. Ses bénévoles se spécialisent dans les activités de recherche et de sauvetage maritimes. Leur mission est de sauver des vies avec leurs propres embarcations.

En mars dernier, cet organisme a reçu deux prix de la Garde côtière canadienne, en reconnaissance de son implication dans la promotion de la sécurité nautique :

  • Prix de reconnaissance Recherche et sauvetage 2022 soulignant, entre autres, sa participation au reportage Vivre de la mer : Sauvetage en mer, produit par Gaspa vidéo pour la chaîne Ma communauté;
  • Prix Excellence prévention 2022 à un de ses membres de longue date, Robert (Bob) Leblanc, pour la réalisation du projet Les enfants ne flottent pas/Kids dont float, en collaboration avec la Ville.

Bénévole jeunesse : Raphaëlle Thibodeau

Raphaëlle Thibodeau est finissante en Techniques de comptabilité et de gestion au Cégep de la Gaspésie et des Îles – Campus de Carleton. Sa nomination comme bénévole jeunesse de l’année trouve tout son sens dans son parcours. Elle rayonne par son leadership, son sens des responsabilités et sa fiabilité.

Elle s’est impliquée dans l’association étudiante pendant tout son parcours collégial, dont deux années à titre de présidente. Elle a su mobiliser ses confrères et consœurs pour constituer une association étudiante dynamique, qui s’est donné la mission d’offrir un milieu de vie agréable à la communauté étudiante pendant et après la pandémie. Les talents d’organisatrice de Raphaëlle ont été mis à profit lors d’événements sociaux de l’Association étudiante. Elle a su favoriser des rassemblements tout en posant la sécurité au centre de ses préoccupations, ce qui lui a mérité la confiance et le respect des intervenants du cégep.

Raphaëlle s’est également démarquée auprès de ses enseignants par sa participation active et son engagement dans ses études. Sa disponibilité pour représenter son programme et son campus lors d’événements démontre également la fierté qu’elle porte pour sa communauté et sa région. Raphaëlle a démontré sa capacité à s’impliquer dans son milieu, à assumer ses responsabilités, à respecter ses engagements scolaires et à s’octroyer des moments de loisir à travers ses trois années d’études collégiales. Son attitude est inspirante et c’est pourquoi elle mérite le prix de bénévole jeunesse de l’année.

Bénévoles de l’année : Pierre Landry

Le maire, Mathieu Lapointe, a remis la bourse Germain- Deslauriers à Pierre Landry. Ce bénévole s’implique dans sa communauté depuis quelques décennies. On le dit avenant, dévoué et à l’écoute des besoins du milieu et des gens qui l’animent.

Ponctuel et respectueux, il aime venir en aide aux organismes et à leurs événements. Il a le souci du travail bien fait et souhaite offrir le meilleur de ses capacités en respectant les échéances et le rythme de l’organisme accompagné.

Passionné de musique blues, il a été bénévole pendant de nombreuses années dans le  Maximum Blues, festival international qui a fait rayonner Carleton-sur-Mer durant un bon nombre d’années. Il s’est aussi impliqué dans l’association des scouts dans les années 1990.

Son expertise et son expérience ont aussi bénéficié à l’organisation du marathon Baie-des-Chaleurs et du Raid international gaspésien, deux événements rassembleurs qui mettent les beautés locales en valeur.

Ces dernières années, cet homme infatigable n’a pas ralenti son engagement auprès de la communauté. On le trouve dans la Fête des artisans de la coopérative La Héronnière, il siège sur les conseils d’administration  du Groupe ressource en logements collectifs Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et il occupe la présidence du conseil d’administration de la radio communautaire CIEU FM.

Depuis 2019, M. Landry consacre temps et énergie à tracer les sentiers Bastien, hautement fréquentés des petits et grands et qui contribuent à maintenir de saines habitudes de vie.

Un prix ExcÉlan à Shirley Litalien

Le 3 juin prochain, l’URLS décernera un prix ExcÉlan à Shirley Litalien, qui s’implique bénévolement dans l’association du Hockey mineur de Carleton-sur-Mer depuis une quinzaine d’années. Après ses débuts lors des pratiques, elle s’est jointe au comité du tournoi Atome Siflix, puis est devenue gérante d’équipe, pour finalement siéger au conseil d’administration de l’association, qu’elle préside aujourd’hui avec un bel aplomb. Elle s’implique aussi en tant que registraire pour administrer les aspects règlementaires. Elle coordonne l’horaire des pratiques et des matchs Atome, Pee-wee, Bantam et Midget. Ses compétences sont régulièrement mises à profit dans la gestion de l’aréna, en particulier pour mieux répondre aux besoins des coachs, des parents et, surtout, des enfants.

Elle-même hockeyeuse pendant une trentaine d’années dans les ligues mineures, puis dans les équipes féminines gaspésiennes et la ligue adulte, elle témoigne que le hockey représente beaucoup plus qu’un sport. Selon elle, c’est aussi un lieu de socialisation et de dépassement de soi. Le bien-être des joueurs et joueuses lui tient beaucoup à cœur.  Voir les jeunes sur la glace avec un grand sourire aux lèvres et de belles joues rouges les samedis et dimanches matin, c’est sa plus belle récompense!

Mme Litalien a réussi un tour de force durant la pandémie pour que chacun, chacune, puisse pratiquer son sport en dépit des consignes sanitaires qui évoluaient constamment. Avec la fermeture de l’aréna Léopold-Leclerc à l’hiver 2023, on a pu adapter des solutions et partager la glace des arénas de Nouvelle et de New Richmond avec d’autres organisations grâce à son ouverture d’esprit. Cette année, environ 150 jeunes ont pratiqué leur sport avec sa contribution et celle de son équipe à l’association du Hockey mineur.

En effet, Shirley Litalien est une femme d’équipe qui a le hockey dans son ADN et sur qui on peut compter. Félicitations pour ce prix hautement mérité!