Nuisance

  • Pousse en colonies compactes.
  • Empêche la croissance d’autres espèces végétales.
  • Favorise l’érosion des rives.
  • Modifie la composition chimique du sol.
  • Limite l’accès aux rives et points de vue sur le paysage.
  • S’infiltre (racines et tiges) dans les fissures des infrastructures.

Lieu de rencontre

  • bandes riveraines
  • bords de routes et de voies ferrées
  • friches
  • jardins et terrains privés

Description de la plante

  • Tiges : lisses et creuses comme un bambou, vertes à rougeâtres avec taches pourpres
  • Feuilles : de 7 à 15 cm, ovales à triangulaires, non dentelées, disposées en alternance
  • Fleurs : petites, blanches, en forme de goutte et réunies en grappes, visibles en août et en septembre
  • Racines et rhizomes : jusqu’à 2 ou 3 m de profondeur, bruns à l’extérieur et orangés à l’intérieur, très faciles à propager
  • Colonies : massif dense mesurant de 1 à 3 m de hauteur

Mode de propagation

Très peu par graines. Surtout par dispersion de petits fragments de plante par :

  • dépôt dans la nature des résidus arrachés
  • eau et glace (lors des crues)
  • machinerie ou équipements souillés de terre
  • travaux d’excavation avec transport de sol

Contrôle

  • Prévenir l’introduction reste le meilleur moyen de lutter.
  • Apprendre à reconnaître cette plante et éviter de la propager volontairement.
  • Signaler sa présence à l’aide de l’outil Sentinelle.
  • Intervenir le plus tôt possible, dès l’apparition de la plante.
  • Ne pas tondre la renouée, car cela aura l’effet de la propager davantage.
  • Extraire la plante en entier, de la tige jusqu’au système racinaire. L’opération doit être répétée chaque fois qu’une nouvelle tige apparaît.
  • Pas de compostage ni de dépôt dans la nature. Tous les résidus de la plante (tiges, racines, terre, feuille) sont jetés aux ordures.
  • Nettoyer tout équipement qui a été en contact avec la plante et la terre à proximité.

Sur un sol mis à nu, planter des espèces végétales indigènes compétitives et à croissance rapide comme du cornouiller stolonifère (cornus stolonifera), des saules indigènes (salix sp.), des aulnes rugueux (alnus rugosa), du framboisier sauvage (rubus idaeus).

Photos :

CRE de la Capitale-Nationale

Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection – MAPAQ

Sarah Auger, chargée de projet en environnement