Voyant les risques s’accroitre rapidement pour la sécurité des adeptes de plein air sur la rue de la Montagne, la Ville se voit dans l’obligation d’agir.

En effet, la fréquentation de la portion non déneigée de la rue de la Montagne a explosé cet hiver. Après avoir consulté les autorités compétentes, la Ville se doit de resserrer les consignes de sécurités sur ce chemin municipal.

Les consignes suivantes s’appliquent dans la rue de la Montagne, entre le fer à cheval et la chapelle, située au sommet du mont Saint-Joseph :

  • la randonnée pédestre et la raquette sont autorisées;
  • toute activité de glisse est interdite, que ce soit en ski, en luge, en toboggan ou autre;
  • l’autorisation de surfaçage est suspendue;
  • l’accès en motoneige est strictement réservé aux propriétaires de terrain qui donnent sur la rue, entre le fer à cheval et la chapelle. Tous les autres motoneigistes doivent accéder au sommet du mont Saint-Joseph en passant par la montagne à Bouchard.

Le maire, Mathieu Lapointe, précise que ce n’est pas de gaité de cœur qu’on resserre les règles dans ce secteur, sachant que le site était utilisé par un grand nombre de personnes pour faire des activités : « C’est pourtant nécessaire que la Ville lance un message clair que c’est un chemin public non entretenu. Le tronçon ne dispose pas d’installations sécuritaires et adaptées à la pratique de sports de glisse. » Il demeure toutefois possible d’accéder au site en marchant, pour profiter du panorama.

L’engouement est manifeste pour la pratique d’activités physiques hivernales sur la rue de la Montagne. « Nous devons maintenant trouver des solutions pour maximiser l’utilisation de la montagne, mentionne M. Lapointe, tout en préservant la sécurité des utilisateurs. La Ville entamera ainsi un processus de consultation publique au cours des prochaines semaines afin de trouver des solutions à ce défi. »

Les données récoltées avec le baromètre Ville étudiante sont maintenant publiées sur le site Web de la Ville.

Avec la collaboration du CIRADD, le comité Ville étudiante avait en effet lancé un sondage en mars dernier afin de permettre aux intervenants des milieux municipal et scolaire de prendre des décisions éclairées. Ce sondage était adressé aux élèves des écoles primaires, secondaire et collégiale, ainsi qu’à ceux de l’éducation aux adultes de Carleton-sur-Mer.

Le baromètre met ces données en perspective et les présente sous forme d’infographie. Il mesure et suit l’évolution d’enjeux divers grâce à des indicateurs en lien avec l’éducation à Carleton-sur-Mer. Pour le maire, Mathieu Lapointe, la participation des établissements d’enseignement était incontournable : «  Les partenaires se sont impliqués dans l’élaboration de l’outil dès les premières étapes afin de veiller à l’obtention de données utiles. Ainsi, la Ville pourra adapter son plan d’action à la réalité du milieu. »  Par conséquent, le Baromètre permet de :

  • mettre en commun des informations clés pour les acteurs locaux du secteur de l’éducation;
  • effectuer le suivi du plan d’action sur la base de données valides;
  • visualiser facilement ces données;
  • identifier les tendances;
  • rendre les données disponibles à toutes les parties prenantes;
  • tenir les informations à jour annuellement.

S’inscrivant dans les actions de la politique Ville étudiante, cette démarche a été initiée pour obtenir de l’information qui permet de valoriser la contribution de la clientèle étudiante et des établissements scolaires aux activités socioéconomiques. « La présence d’étudiants à Carleton-sur-Mer est un gage de la vitalité de notre collectivité, mentionne monsieur Lapointe. La Ville souhaite offrir aux jeunes un milieu de vie adapté qui leur donnera envie de s’enraciner et de contribuer au développement de la communauté. »

En partenariat avec les établissements d’enseignement, la Ville a réalisé le projet de baromètre avec le soutien financier de différents partenaires : MRC d’Avignon, Centre d’études collégiales de Carleton, député Sylvain Roy, ministère de l’Éducation, centre de services scolaires René-Lévesque.

Pascal Alain, directeur loisirs, culture et vie communautaire