Par définition, les espèces exotiques envahissantes (EEE) viennent d’ailleurs. Colonisant rapidement de nouveaux sites, elles remplacent les espèces natives et forment des peuplements dominants. Cela menace la biodiversité locale et peut diminuer la valeur marchande des propriétés. De plus, leur dispersion constitue un risque pour l’environnement, l’économie et la santé. Le mieux est d’éviter qu’elles s’introduisent dans un nouveau milieu.

C’est pourquoi la Ville a produit trois fiches d’espèces préoccupantes sur son territoire : le panais sauvage, la renouée du Japon et le roseau commun.

La science participative permet aux citoyen(ne)s d’enrichir les données sur les plantes envahissantes au Québec. Quand une EEE est repérée, il suffit de transmettre une photo et la localisation de l’observation via la plate-forme Sentinelle. Une fois vérifiée et approuvée, l’observation est intégrée à cette base de données accessible à tous.

Pour faire sa part, chaque résident peut :

  • cultiver des espèces d’ici;
  • s’informer pour éviter d’implanter des EEE;
  • repérer les EEE sur sa propriété et s’en débarrasser en mettant tous les résidus dans un sac destiné à la poubelle; pas de compost ni de rejet dans la nature;
  • nettoyer soigneusement les équipements, comme tondeuse et pelle, après l’intervention.

Sarah Auger, chargée de projet en environnement

Photo : Sarah Auger