Le 10 juin dernier se tenait une rencontre publique concernant le banc de Carleton à la salle Charles-Dugas. Une soixantaine de personnes ont participé à l’événement, qui était animé par le maire Mathieu Lapointe et Alain Bernier, directeur du développement économique et du tourisme.

Les échanges ont porté principalement sur :

  • le transport actif;
  • l’accès au banc sous forme d’expérience sensorielle;
  • l’augmentation de l’offre touristique;
  • la qualité de vie des citoyens;
  • la préservation de la biodiversité;
  • l’empreinte écologique;
  • l’accès à la zone portuaire;
  • la préservation du milieu;
  • la mise en valeur et l’accessibilité du chalutier le Karabudja et du site de la cabane à Eudore;
  • l’établissement d’un lien entre les deux bancs.

La conception de l’aménagement du banc de Carleton a été confiée à Pesca environnement. Une présentation publique du projet aura lieu l’hiver prochain.

Le camping municipal est très populaire. Les 300 sites sont généralement tous occupés en haute saison. Cette affluence se traduit par de bénéfices substantiels et par une  activité économique profitable aux commerçants et aux organismes touristiques.

Les possibilités d’agrandissement sont cependant limitées, car la Ville veut éviter d’empiéter sur la pointe Tracadigash. Afin d’optimiser l’espace, il y aurait cet automne un réaménagement d’une zone à l’ouest du camping. Le plan permet l’ajout de 9 sites. De plus, afin de répondre aux besoins des campeurs, les employés municipaux construiront 11 abris-cuisines. D’autres changements seront apportés en parallèle, dont l’amélioration de l’accès Internet wifi, l’augmentation d’ampérages d’une douzaine de sites et l’achat de nouvelles poubelles. Dans l’optique d’économiser l’eau potable et l’énergie, ainsi que pour réduire l’utilisation des douches par des non-campeurs, les douches seront remplacées par des douches payantes.

Le coût global de ces investissements s’élève à 365 000 $. Les nouveaux revenus qui seront générés permettront d’amortir les coûts sur une période de moins de 8 ans.

L’an passé, Carleton-sur-Mer a inauguré le parc des Horizons, espace public constituant un legs qui souligne le 250e anniversaire de fondation en 2017. En ce lieu, nous retrouvons Parcourons nos racines, une installation d’art publique comprenant des compléments numériques.

L’art public 2.0

L’œuvre est constituée d’un damier au sol où sont gravés des racines, des dates, des événements et des symboles significatifs de l’histoire de la ville. Au cœur du damier se dresse un arbre aménagé avec des bancs pour s’asseoir.  Un accès Internet sans fil permet de se connecter à un arbre virtuel.

L’arbre virtuel est un prolongement numérique de l’arbre du parc des Horizons. Ses branches affichent des feuilles créées avec les données (nom et provenance) fournies par les utilisateurs du réseau sans fil, avec leur consentement. Vous êtes invités à ajouter la vôtre! Rendez-vous au parc des Horizons et accédez au réseau. Vous serez ensuite invité à créer votre feuille!

De beaux souvenirs de notre histoire

Les racines de l’arbre virtuel mènent à des photos, des anecdotes et à des parcours historiques. Ces beaux contenus visent à faire connaître des attraits marquants de l’histoire et du patrimoine de Carleton-sur-Mer. Ils relatent des traces du mode de vie de la communauté au fil du temps.

Passez-le mot et soyez nombreux à découvrir les secrets de parcouronsnosracines.ca!

Photo : Magali Deslauriers