Depuis plusieurs années, la Ville souhaite doter le secteur de l’OTJ d’un parc pour les citoyens. Par ailleurs, une réfection de la patinoire extérieure s’impose. Nous réfléchissons notamment à ajouter d’autres possibilités d’activités à cette surface avant d’entreprendre les travaux. En plus d’une glace l’hiver, cet espace pourrait servir à d’autres types de jeux en saison estivale. D’autres équipements de loisir pourraient également s’ajouter autour de l’OTJ.

Or, au printemps dernier, le gouvernement du Québec a lancé le programme d’aide financière PRIMA. Ce programme vise notamment la création de parcs pour les aînés. En raison de courts délais, la Ville a rapidement concocté un projet préliminaire de 100 000 $, avec la collaboration des responsables de l’OTJ, du Club de l’âge d’or de Saint-Omer, de l’église et de l’école des Audomarois. La zone nord-ouest du stationnement actuel est envisagée pour aménager un espace public. L’optimisation des zones de stationnement fait donc partie du projet.

Le gouvernement a accepté ce projet municipal et sa réalisation est prévue en 2024.

Afin de répondre le mieux possible aux besoins des futurs utilisateurs du parc, et d’évaluer les possibilités d’ajouter d’autres types d’équipements autour de l’OTJ, la Ville a entrepris cet automne une consultation publique :

1) Dans un premier temps, des rencontres se tiennent avec des groupes de discussion, comme les collaborateurs cités plus haut, en plus de familles, de jeunes et de la Maison Maguire.

2) Dans un deuxième temps, un sondage auprès des citoyens permettra de prioriser des actions parmi les propositions recueillies.

3) Dans un troisième temps, un plan global d’aménagement découlera de tout ce processus.

La première réalisation sera le parc en 2024. Les autres ajouts pourront se réaliser à partir de 2025, selon le financement disponible.

Laurie Gallagher, coordonnatrice loisir, sport et plein air

Le conseil municipal a dévoilé le projet du budget participatif à réaliser en 2024 selon le vote du public. Les citoyens ont élu le projet de jeux d’eau parmi les quatre projets jeunesse. Le coût de réalisation du projet déposé par Marie-Eve Verreault est estimé à 100 000 $. L’aménagement d’une aire de jeux d’eau avec un système en eau libre prévoit une structure aérienne, des jets au sol et un bouton d’activation de la sortie d’eau pour accueillir le public durant l’été.

Au total, 461 personnes ont voté. Pour le maire, Mathieu Lapointe, le niveau de participation est satisfaisant et répond aux attentes. Les porteurs de projets avaient l’opportunité de faire connaître leurs idées et d’inviter le public à voter.

La porteuse du projet gagnant poursuivra le travail de développement et de réalisation avec l’équipe municipale jusqu’à l’inauguration officielle prévue en 2024. Le budget participatif découle de la planification stratégique 2019-2024. Il donne à la population un autre moyen de s’impliquer dans les décisions administratives municipales.

Le conseil municipal, représenté par Denise Leblanc, Alain Turcotte, Esteban Figueroa, Mathieu Lapointe et Régis Leblanc, a annoncé en séance ordinaire que le projet de jeux d’eau de Marie-Eve Verreault a remporté le vote du public au budget participatif. Photo : Mireille Allard.

En octobre, les municipalités d’Escuminac, de Nouvelle, de Carleton-sur-Mer et de Maria signeront une entente intermunicipale pour unifier leurs services de sécurité incendie. Le nouveau service régional couvrira le territoire des quatre municipalités dès le 1er janvier 2024.

Ce regroupement permettra d’optimiser les ressources régionales de différentes façons :

  • Rassembler la direction sous la gouverne d’une équipe de gestionnaires à temps plein;
  • Réduire les dédoublements de structure administrative;
  • Uniformiser les conditions de travail des 60 pompiers et pompières;
  • Maximiser le nombre de personnes disponibles de jour sur le territoire;
  • Uniformiser la prévention des incendies sur l’ensemble du territoire desservi;
  • Standardiser le mode d’opération au sein des différentes casernes.

Les municipalités vont donc déléguer leur domaine de compétence en sécurité incendie à la Ville de Carleton-sur-Mer. Celle-ci deviendra responsable de la gestion du service unifié, en collaboration avec les trois autres municipalités concernées, qui siégeront au comité consultatif intermunicipal.

Pour les maires et mairesse, Bruce Wafer, Rachel Dugas, Mathieu Lapointe et Jean-Claude Landry, ce regroupement est la voie à choisir à la suite du diagnostic de la firme Icarium. Ce rapport recommande en effet la mise en commun des ressources comme solution à des défis de gestion, comme l’attraction et la rétention des pompiers et pompières, et pour accroître le niveau de service fourni par les pompiers et pompières sur le territoire des quatre municipalités.

« Nous croyons, a mentionné le maire de Carleton-sur-Mer, Mathieu Lapointe, que cette association améliorera non seulement la qualité du service offert aux citoyens, mais elle permettra aussi à nos services de sécurité incendie de se restructurer avec une vision à long terme, en tout respect des normes en vigueur. »

Suivant la signature de l’entente intermunicipale, le processus de dotation du poste à la direction du service incendie s’enclenchera. Par la suite, le directeur ou la directrice structurera le service et mettra les recommandations du rapport Icarium en œuvre. Les municipalités demeureront responsables de leurs casernes et de leurs équipements roulants, alors que le reste de l’équipement sera mutualisé dans le service regroupé. Un soutien financier du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation du Québec, pouvant atteindre 250 k$, devrait contribuer à la mise en place du nouveau service, avec le programme de Soutien à la coopération intermunicipale du Fonds régions et ruralité.

Période de vote : du 14 septembre au 6 octobre

Objectif principal : répondre aux besoins de la jeunesse.

Comment voter : pour déterminer les projets de leur choix, les résidents de Carleton-sur-Mer âgés de 12 ans et plus peuvent voter sur https://budgetparticipatifcarletonsurmer.com/votes ou sur un formulaire disponible à l’hôtel de ville. Un système de pondération permet de choisir ses trois projets préférés selon ses propres préférences.

  • 1er choix = 5 points
  • 2e choix = 3 points
  • 3e choix = 1 point

Annonce des gagnants : 16 octobre.

Réalisation et inauguration des projets : 2024.

Bonification de l’aide financière

Avec le Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS), le gouvernement du Québec accorde un soutien financier supplémentaire pour les projets déjà annoncés. Cette bonification diminue l’effet des dépassements de coûts dans le contexte actuel du marché de la construction et permet de poursuivre la réalisation des projets déjà retenus dans ce programme.

La Ville obtient donc un financement supplémentaire de 575 414, 10 $ pour la réalisation du projet de réfection de l’aréna Léopold-Leclerc. Ainsi, l’aide financière maximale accordée par le PAFIRS se chiffre à 2 493 461,10 $.

Suivi des travaux

Considérant des retards de livraison de matériaux et la découverte d’amiante, la date prévue de fin des travaux est retardée au 4 décembre 2023. La Ville espère ouvrir l’aréna au début de l’an prochain. La salle polyvalente, l’espace bureaux et l’aménagement du stationnement, qui avaient été retranchés du plan, sont finalement rénovés, puisque des travaux ont dû être effectués à ces endroits.

L’équipe municipale reconnaît que le retard de la livraison demande aux jeunes et aux parents d’adapter leurs activités durant la saison. Ces compromis sont temporaires et, au bout du compte, tout le monde pourra profiter d’un aréna plus performant. Grâce à la collaboration de la Ville de New Richmond et de la municipalité de Nouvelle et grâce aux associations sportives qui s’impliquent avec beaucoup d’agilité, les hockeyeurs et les patineurs disposent d’alternatives pour pratiquer leurs sports sur glace.

En juillet dernier, Mathieu Caissy a été le premier bénéficiaire d’une aide financière de 30 000 $ avec le programme d’aide aux nouveaux logements de la Ville, pour la construction d’un duplex dans la rue Comeau.

Sur la photo : Mathieu Caissy, entrepreneur, et Jean-Simon Landry, conseiller.

Ce programme est publié sur https://carletonsurmer.com/services-aux-citoyens/programmes-daide-financiere/.

Information : 418 364-7073 p. 225, urbanisme@carletonsurmer.com.

La Ville et Bouge pour que ça Bouge ont réalisé un parcours actif et ludique sur 850 m, en plein cœur de la ville.

Le parcours Bouge se déroule entre le parc Germain-Deslauriers et les escaliers menant au stationnement de la Caisse Desjardins de la Baie-des-Chaleurs.

La Fée Couleur, Caroline Dugas, a peint des images et des formes, créées avec des élèves de l’école Antoine-Bernard. Ces images représentent la faune et la flore en écho à nos attraits caractéristiques. Sous la supervision de Mme Dugas et de l’enseignante Myriam Landry, les élèves ont réalisé un plan et des pochoirs de leurs images à peinturer sur l’asphalte, en tenant compte des couleurs, des formes, des dimensions et des distances entre les images. Des volontaires ont aussi participé à l’étape de la peinture. Trois affiches indiquant la distance entre les principaux repères sur la piste cyclable sont installées à la pointe Tracadigash, au stationnement sur la route du quai et au parc Germain-Deslauriers.

Ce corridor actif constitue un beau legs inspiré du marathon, qui fait la promotion de la vie active. C’est un bon exemple d’un maillage réussi entre un organisme local, un établissement scolaire et une artiste professionnelle. Avec la thématique maritime qui nous rejoint particulièrement, cette réalisation fait le pont entre la médiation culturelle, la vie étudiante et la vie active, entre des élèves du secondaire et leurs concitoyens.

Ce legs rejoint différents objectifs du plan d’action Plein air plein la vue :

  • Favoriser la pratique du plein air par les citoyens;
  • Faciliter et valoriser l’accessibilité universelle aux activités de plein air;
  • Optimiser et faciliter le partage de ressources humaines et matérielles;
  • Rehausser l’expérience des adeptes de plein air.

Le parcours Bouge a été réalisé grâce à la participation financière de l’Unité régionale Loisir et sport de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, de l’école Antoine-Barnard, de la MRC Avignon, de la quincaillerie BMR St-Omer, de la Caisse Desjardins de la Baie-des-Chaleurs et de la Ville de Carleton-sur-Mer.

Luce Plourde de Bouge pour que ça Bouge, l’artiste Caroline Dugas et des élèves de l’école Antoine-Bernard ont mis leurs ressources en commun pour réaliser un parcours ludique. Sur la photo, Marlène Juvany, Caroline Dugas, Luce Plourde et Myriam Landry, enseignante. Photo : Benoît Daoust.

La Ville a donné le coup d’envoi officiel du minigolf du Barachois au parc Germain-Deslauriers le 10 août dernier.

Cette réalisation est une idée que Natalie Vertefeuille avait proposée au budget participatif 2021. Afin de mettre en valeur l’habitat exceptionnel du barachois, les 18 trous sont nommés en l’honneur de la faune qu’on peut y voir. En effet, des oiseaux et un poisson sont présentés à chacun des trous, grâce à la participation de Julie Bergeron et de Louis Bujold, du Club des ornithologues de la Gaspésie.

Le minigolf constitue un lieu de rassemblement amical, familial et intergénérationnel. C’est un loisir amusant et accessible à tous, peu importe le degré d’expérience ou les capacités de chacun. Cette nouvelle infrastructure ouvre aussi la possibilité de créer une ligue estivale.

Le budget participatif fait partie des projets de la planification stratégique 2019-2024 de la Ville. Il s’agit d’une manière alternative de donner la possibilité à la population de s’impliquer dans les décisions administratives municipales. Les citoyens de Carleton-sur-Mer ont été invités à voter du 15 juin au 9 juillet 2021. Au total, 460 personnes ont voté. Parmi les huit projets soumis au vote dans la catégorie grand public, le projet de mini-golf est celui qui avait obtenu le plus grand nombre de votes. L’Unité régionale Loisir et sport de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine a aussi contribué au financement du mini-golf du Barachois.

Le mini-golf du Barachois a été inauguré en présence d’Antoine Audet, directeur général et greffier, de Louis Bujold, du conseiller, Esteban Figueroa, de la porteuse de projet, Natalie Vertefeuille et de Julie Bergeron. Photo : Benoît Daoust.

Architecture d’objets – Murmures d’histoires est une œuvre publique praticable qui parle de mémoire et de patrimoine.

Cette sculpture de Louis Couturier et Jacky Georges Lafargue évoque un portrait de la communauté avec des objets revus et réarrangés qui murmurent des tranches de vie et proposent une histoire à imaginer.

Le sapin baumier de la péninsule qui les cadre, les transforme en éléments de construction, des parallélépipèdes aux dimensions variées. Ils sont assemblés en une architecture ouverte qui permet une libre circulation, multipliant les points de vue. Les arêtes fluorescentes créent une musicalité qui rythme l’ensemble sur fond blanc. Des reflets orangés, verts, roses et jaunes bougent avec la course du soleil et se développent en multiples projections chromatiques.

L’œuvre du duo Couturier Lafargue s’ajoute à la collection qui se développe dans les parcs publics municipaux. Photo : Régis Leblanc.

Début juillet, la Ville a inauguré des panneaux historiques et un Micromusée dans le secteur du barachois de Carleton.

En effet, un circuit de panneaux d’interprétation sur le patrimoine maritime s’étend à partir du croisement entre la route du Quai et la promenade des Acadiens, jusqu’au bout du quai. Le maire, Mathieu Lapointe, témoigne que la Ville est heureuse de mettre le patrimoine local en valeur avec deux initiatives qui s’intègrent au paysage : « Ces ajouts rehaussent l’expérience des passants, dit-il, et devraient les inciter à apprécier le banc et le barachois. »

Les 13 panneaux racontent les premiers développements urbains autour du banc de Carleton, situé au cœur du village et autrefois appelé le « banc des Maisons ». Les passants peuvent y découvrir :

  • la présence de chantier naval d’antan;
  • l’évolution du quai;
  • les espèces prisées des pêcheurs;
  • une ligne du temps avec des faits historiques locaux;
  • des mots de la mer, proposés par des autrices et auteurs gaspésiens.

Le public peut aussi visiter un nouveau Micromusée, 7 jours/7, de 8 h à 21 h. La visite est gratuite et autonome. Une projection audio-vidéo de 7 minutes y présente du contenu historique en lien avec le secteur du barachois :

  • sa formation qui remonte à des millénaires;
  • son écosystème riche et diversifié;
  • les familles micmaques et acadiennes qui l’ont fréquenté;
  • le transport du bois qui servait à l’industrie forestière.

Le barachois fait partie de nos vies depuis fort longtemps. Il est encore aujourd’hui fréquenté par les promeneurs, les baigneurs, les pêcheurs, les patineurs et les adeptes de kite. Les visites du Micromusée sont ouvertes jusqu’au 8 octobre.