Mot du maire

Station balnéaire et sentiers de rando exceptionnels

Carleton-sur-Mer devient une destination touristique internationale de plus en plus courue. Le succès de l’offre touristique locale repose sur une formule avantageuse : un heureux mélange de paysages typiques de la région, des activités de plein air diversifiées, une offre culturelle remarquable, un choix de restaurants cosmopolites, une diversité de types d’hébergement ainsi qu’un accueil authentique. En plus des retombées économiques appréciées des commerçants, cette effervescence permet d’offrir de nombreux services municipaux et des infrastructures variées accessibles aux citoyens.

Pression accrue sur l’environnement

L’activité des visiteurs, comme celle des résidents, exerce toutefois une pression croissante sur l’environnement. Certains sites attirent la circulation grâce à leur panorama,  à la richesse de leur biodiversité ou à un accès facile à la plage. Notamment, les bancs de Saint-Omer, Laroque, et de Carleton ainsi que les parcs La Grande-Envolée, des Horizons et Germain-Deslauriers et la place du Vieux-Quai. Comme tous les lieux publics, ces sites doivent permettre à tous de profiter des attraits sur place. Ce privilège individuel atteint ses limites lorsqu’il entre en conflit avec les droits collectifs et la préservation de la nature. Par exemple, l’affluence de campeurs et des stationnements illégaux nuit à la salubrité et à la tranquillité des lieux. D’autant plus lorsque aucune installation sanitaire n’est disponible sur place, comme c’est le cas au banc de Saint-Omer. Des passants ont alors  l’impression de perdre leur espace public.

Ces usagers détériorent souvent la végétation essentielle mais fragile. En effet, la végétation freine l’érosion, qui constitue la principale menace de ces lieux tant appréciés.

Préservons nos lieux publics ensemble!

Devant l’excès de campeurs et de stationnements illégaux, la Ville agit avec discernement. Le mois dernier, des employés municipaux ont transmis plus de cent avertissements aux contrevenants, donnant parfois des constats d’infractions. La Ville souhaite responsabiliser les gens à la fragilité de la nature et à l’importance de maintenir les lieux propres et accessibles à tous. Cette démarche suit notre volonté de demeurer une ville accueillante et active.

En parallèle, en tant que résidents de Carleton-sur-Mer, nous devons nous aussi préserver l’environnement et maintenir la propreté des lieux publics. Bien qu’il y ait encore beaucoup de travail à faire, de plus en plus de gens prennent soin de stationner dans les zones de stationnement, en évitant d’aller sur l’herbe et dans l’élyme des sables, ou blé de mer.  Continuons de ramasser nos déchets. Ces petits gestes ont un impact majeur sur la préservation de nos sites exceptionnels.

Merci de contribuer à préserver nos formidables lieux publics!

Mathieu Lapointe, maire

À Carleton-sur-Mer, le camping est interdit dans les lieux publics. La protection de l’environnement et la quiétude des résidents représentent les principales raisons qui ont motivé la mise à jour du règlement en 2018.

Lors d’opérations conjointes avec la Sûreté du Québec depuis le début de l’été, la Ville a délivré plusieurs constats d’infraction à des personnes qui campaient illégalement sur son territoire. La majorité des contrevenants se trouvaient sur le banc de Saint-Omer. Or, le banc de Saint-Omer est un milieu fragile que la Ville souhaite préserver. C’est un habitat naturel d’une grande valeur pour la faune et la flore, entre autres.

Le règlement 2018-310 interdit de faire du camping sur les chemins publics, les places publiques et les plages. Quiconque  contrevient à ce règlement s’expose à une amende et à des frais totalisant 150 $.

Options pour camper à Carleton-sur-Mer

Les 17 et 18 juin dernier, le comité ZIP Gaspésie a réalisé en partenariat avec la Ville  une recharge de plage à l’entrée du banc de Saint-Omer. En 2 jours, plus de 1500 m3 de sable, soit 200 voyages de camion, ont été étalés. Cet ouvrage permet de freiner l’érosion du secteur afin de protéger l’accès  au banc de Saint-Omer.

Par la suite, les 29 et 30 juin, plusieurs dizaines de bénévoles se sont relayés pour planter plus de 7000 pousses d’élymes des sables ainsi qu’une centaine de plants de rosiers sauvages et de gesses maritimes sur une surface d’environ 300 m². Ces plantes indigènes sont utiles au maintien du site, car elles retiennent les sédiments et ralentissent l’érosion.

Afin de maintenir l’efficacité de la recharge, il est très important de ne pas piétiner la végétation et de ne pas circuler sur la recharge elle-même.

La collaboration des résidents comme des visiteurs est primordiale. Respecter la signalisation mise en place pour la préservation du site permettra à tous de continuer de profiter du  site pour prendre une pause dans un décor enchanteur.

 

Le 10 juin dernier se tenait une rencontre publique concernant le banc de Carleton à la salle Charles-Dugas. Une soixantaine de personnes ont participé à l’événement, qui était animé par le maire Mathieu Lapointe et Alain Bernier, directeur du développement économique et du tourisme.

Les échanges ont porté principalement sur :

  • le transport actif;
  • l’accès au banc sous forme d’expérience sensorielle;
  • l’augmentation de l’offre touristique;
  • la qualité de vie des citoyens;
  • la préservation de la biodiversité;
  • l’empreinte écologique;
  • l’accès à la zone portuaire;
  • la préservation du milieu;
  • la mise en valeur et l’accessibilité du chalutier le Karabudja et du site de la cabane à Eudore;
  • l’établissement d’un lien entre les deux bancs.

La conception de l’aménagement du banc de Carleton a été confiée à Pesca environnement. Une présentation publique du projet aura lieu l’hiver prochain.

Le camping municipal est très populaire. Les 300 sites sont généralement tous occupés en haute saison. Cette affluence se traduit par de bénéfices substantiels et par une  activité économique profitable aux commerçants et aux organismes touristiques.

Les possibilités d’agrandissement sont cependant limitées, car la Ville veut éviter d’empiéter sur la pointe Tracadigash. Afin d’optimiser l’espace, il y aurait cet automne un réaménagement d’une zone à l’ouest du camping. Le plan permet l’ajout de 9 sites. De plus, afin de répondre aux besoins des campeurs, les employés municipaux construiront 11 abris-cuisines. D’autres changements seront apportés en parallèle, dont l’amélioration de l’accès Internet wifi, l’augmentation d’ampérages d’une douzaine de sites et l’achat de nouvelles poubelles. Dans l’optique d’économiser l’eau potable et l’énergie, ainsi que pour réduire l’utilisation des douches par des non-campeurs, les douches seront remplacées par des douches payantes.

Le coût global de ces investissements s’élève à 365 000 $. Les nouveaux revenus qui seront générés permettront d’amortir les coûts sur une période de moins de 8 ans.

10 juin à 19 h à la salle Charles-Dugas

En attendant que les travaux du quai arrivent à terme, la Ville souhaite préparer l’aménagement dans l’environnement du quai et planifier l’aménagement du banc.

Afin de mener ce projet récréotouristique à bien, la Ville souhaite consulter la population. Différents enjeux sont liés à l’aménagement de l’ensemble du banc :

  • déplacement sécuritaire et agréable des citoyens et des visiteurs vers cette zone;
  • stationnement;
  • préservation de l’environnement;
  • mise en valeur de la cabane à Eudore;
  • accès aux infrastructures portuaires (incluant la marina);
  • alternatives aux déplacements automobiles (transport actif);
  • poursuite du circuit piétonnier;
  • lien entre les deux bancs;
  • ajout de commerces.

Tous les citoyens de Carleton-sur-Mer sont donc invités à participer à cette rencontre publique.

Photo : Pierre Lahoud.

 

Les travaux de réaménagement du quai se déroulent bien. Le brise-lames et certaines sections d’enrochements sont avancés. L’entrepreneur construit quatre grands encaissements en bois. D’un poids allant jusqu’à 55 tonnes chacune, ces structures sont érigées sur le quai. Puis, à l’aide de rails, elles sont glissées à l’eau. Pour les fixer à leur position, l’entrepreneur devra encastrer la moitié de leur largeur, 18 pieds, dans le quai. Il terminera cette partie en ajoutant de la roche à l’intérieur de l’ouvrage. Au final, ce mur de 180 pieds de long composera la façade verticale dédiée à la pêche au maquereau.

Cet été, l’entrepreneur débutera la section interne du quai, soit l’installation de nouvelles palplanches (les parois d’acier) à 1,5 m de celles existantes.

Pour des raisons de sécurité, l’accès au quai est interdit en tout temps. Seuls les pêcheurs commerciaux peuvent aller dans cette zone de chantier. Pour cette raison, la barrière limitant l’accès peut parfois être ouverte. On demande toutefois à la population de respecter la directive de sécurité.

Le secteur de la marina, la rampe de mise à l’eau, le chemin menant à la cabane à Eudore et la piste cyclable demeurent accessibles.

Un des quatre encaissements de bois qui sont installés pour la section de pêche au maquereau.

Rencontre avec les gens d’affaires

Une vingtaine de personnes ont participé à la rencontre de réflexion avec les gens d’affaires organisée par la Ville le 2 mai dernier. Cette rencontre s’inscrit dans le chantier Vitalité des gens d’affaires qui découle de la planification stratégique. Plusieurs enjeux communs ont été mentionnés et les participants ont réfléchi ensemble aux meilleurs moyens de favoriser la communication entre les gens d’affaires et avec la Ville.

 

Le budget municipal de 2020 prévoit  un montant de 50 000 $ aux fins du budget participatif, dont 40 000 $ dans le volet grand public et 10 000 $ dans le volet jeunesse. Dans un processus de démocratie participative, ce budget permet aux citoyens d’affecter une partie du budget municipal à deux projets d’investissement.

Information sur le budget participatif…

La Ville de Carleton-sur-Mer invite les citoyens et les citoyennes à assister au lancement du budget participatif lors d’une rencontre publique le mardi 23 avril prochain à 19 h au Quai des arts. Événement Facebook…

« Le citoyen est au cœur de la vie municipale, affirme le maire Mathieu Lapointe. C’est pourquoi le conseil municipal de Carleton-sur-Mer invite cet acteur de premier plan à participer à de nouveaux projets avec le budget participatif. » Cette démarche permet aux décideurs de mieux connaître et répondre aux besoins de la communauté.

La rencontre publique présentera les étapes du processus. L’équipe municipale sera sur place pour informer les citoyens sur les critères de recevabilité et les modalités de participation.

Dans un processus de démocratie participative, ce budget permet aux citoyens d’affecter une partie du budget municipal à deux projets d’investissement : un pour les citoyens et un pour les jeunes. «  Le budget participatif, c’est aussi un processus éducatif, précise le directeur général, Antoine Audet, loin d’exclure les élus et les professionnels, il va plutôt inclure le citoyen dans l’équipe municipale. »


Le budget participatif est un projet qui s’inscrit dans un des chantiers de la planification stratégique présentée à la communauté en décembre dernier.