Dans le contexte d’une pénurie de logements majeure en Gaspésie et, particulièrement, à Carleton-sur-Mer, la Ville propose d’adopter des mesures incitatives pour favoriser l’ajout de nouveaux logements. En effet, le taux d’inoccupation est pratiquement nul. Bien que Carleton-sur-Mer soit une ville touristique, étudiante et attractive, peu de places sont disponibles pour loger les nouveaux arrivants. Cette situation freine notre développement.

Le Rapport d’étude de marché sur les besoins immobiliers réalisé par Raymond Chabot Grant Thornton pour la MRC Avignon en 2021 confirme que les besoins locaux représentent de 20 à 35 logements, sur un horizon de 3 ans. Avec les services de garde, l’ajout de logements est LA priorité régionale. Ainsi, dès avril 2022, la Table des préfets des MRC de la Gaspésie, via le Fonds régions et ruralité (FRR) – volet 1, offrira une aide financière pour encourager la construction de logements, de 5 000 $ par unité locative construite.

À Carleton-sur-Mer, afin d’accélérer le développement de logements, la Ville envisage différentes solutions, dont celle d’offrir les types de financement suivants :

  • 15 000 $ par nouvelle porte construite;
  • 5 000 $ par porte de nouveau logement aménagé dans des bâtiments existants.

La Ville prévoit un montant de 450 000 $ afin de stimuler la création de 30 à 35 nouveaux logements, en lien avec les objectifs de l’étude la MRC Avignon. La richesse foncière générée par ces nouveaux investissements remboursera la Ville sur une période de 10 à 12 ans environ.

Planification préliminaire

  • Mars : Dépôt du projet de règlement
  • Avril : Adoption du règlement et approbation des personnes habiles à voter
  • Mai : Approbation de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation
  • Juin : Début de la réception des demandes des promoteurs

Cette démarche prioritaire s’inscrit dans les orientations de la planification stratégique afin de faire de Carleton-sur-Mer une communauté authentique et active vivant à l’année une diversité d’expériences entre mer et montagne.

Mathieu Lapointe, maire

Le conseil municipal prévoit des travaux de construction et de rénovation de bâtiments récréotouristiques et communautaires, en réponse à des demandes des citoyens pour obtenir des infrastructures adaptées dans les endroits les plus achalandés de la ville. La réalisation des projets est prévue en 2022 et en 2023 et se divise en 4 volets :

1. Chalet de la pointe Tracadigash

Le chalet de la pointe Tracadigash requiert des rénovations à la toiture, aux portes et fenêtres, au revêtement et à la salle de toilette. De plus, l’âtre et la cheminée sont désuets. Les rénovations prévoient des salles de toilette non genrées et accessibles aux personnes à mobilité réduite. En plus de permettre le maintien des activités actuelles, comme l’espace des causeries et l’aire de piquenique, le lieu sera propice au télétravail. Le chalet demeurera un espace public et ne sera plus disponible à la location.

2. Bâtiment de service public et stationnement près du quai

L’affluence s’intensifie dans le secteur du quai, ce qui commande la construction d’un bâtiment utilitaire et l’aménagement du stationnement. Pour  le nouveau bâtiment, le concept municipal traditionnel a été repensé afin  de mieux s’intégrer au paysage et  d’accroître le confort des usagers, notamment, avec des salles de toilette non genrées. Nous repensons donc les bases des lignes directrices pour les bâtiments publics municipaux. Un espace d’entreposage annexé au bâtiment sera mis à la disposition d’Accès-cycle, organisme offrant des services de vélos adaptés. Les plans comportent l’aménagement paysager du banc et des nouveaux sentiers. L’éclairage du secteur est aussi repensé, en fonction du nouveau stationnement et pour mettre le Karaboudga en valeur.

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3. Deux toilettes publiques

L’implantation de deux nouvelles toilettes publiques améliorera le confort des usagers et la protection de l’environnement dans deux endroits de plus en plus fréquentés : le stationnement dans la courbe de l’avenue du Phare desservant la plage du golf et le stationnement du sentier de l’Éperlan.

 Le sanitaire de marque Técolo a été retenu en raison de son  esthétisme et de sa faible empreinte écologique. D’une part, la toilette fonctionne sans eau, ni électricité, ni produit chimique. D’autre part, elle requiert peu d’entretien. Grâce à un système de cheminée  exposée au soleil, l’aération produite favorise la circulation d’air et évacue les odeurs et l’évaporation des liquides.

4. Aménagement au golf

Un nouvel entrepôt facilitera le travail des employés au golf. La Ville prévoit aussi d’améliorer la terrasse du bâtiment de service et y ajouter de l’aménagement paysager.

Pour réaliser l’ensemble de ces travaux, le conseil municipal propose le projet de règlement 2022-459 décrétant une dépense de 1 070 000 $ et un emprunt de 972 500 $. Bien que le règlement prévoit la totalité de la dépense, environ la moitié de cette somme sera à la charge de la Ville, soit 560 000 $. Différents programmes gouvernementaux et de l’aide financière de la MRC Avignon couvriront l’autre moitié. Le projet de règlement d’emprunt est à l’étape de l’approbation référendaire, comme mentionné dans l’avis public.

L’information détaillée est disponible à l’hôtel de ville. Pour toute question concernant les volets 1, 2 et 3 du projet, veuillez communiquer avec Alain Bernier au 418 364-7073 p. 235 ou à developpement@carletonsurmer.com.

Communiquez avec Antoine Audet, à direction@carletonsurmer.com, pour les questions sur l’aménagement du golf.

Activités dans la portion non déneigée de la rue de la Montagne

Le 27 janvier dernier, le conseil municipal s’est vu dans l’obligation d’agir rapidement pour veiller à la sécurité des nombreux utilisateurs de la rue de la Montagne, dans la portion qui n’est pas déneigée. Devant l’affluence monstre dans ce secteur, le conseil a priorisé temporairement la randonnée pédestre et la raquette.

En effet, motoneige, randonnée et glisse ne peuvent pas cohabiter de façon sécuritaire dans une même voie, avec des enfants en toboggan et des randonneurs. Comme l’a mentionné le maire Mathieu Lapointe : « Advenant un accident majeur, la Ville pourrait être tenue responsable et c’est un risque qu’on se doit d’éviter. »

Il n’en demeure pas moins que la montagne est un joyau dont on veut pouvoir profiter au maximum. C’est pourquoi la Ville propose des rencontres publiques pour réfléchir ensemble à des solutions à mettre en place afin de maximiser la pratique d’activités physiques extérieures en toute sécurité.

Consultation publique

24 février de 19 h à 21 h, à la salle Charles-Dugas

Passeport vaccinal requis. Déroulement de la rencontre :

  1. Retour sur la décision de la Ville
  2. Présentation des enjeux et normes
  3. Tour de table et écoute des participants
  4. Formation d’un comité de réflexion, avec des utilisateurs de différents types ainsi que des représentants du parc régional Mont-Saint-Joseph et de la Ville.

À la suite de cette rencontre publique, le comité pourra évaluer les suggestions recueillies et proposer des pistes de solution à la population.

Voyant les risques s’accroitre rapidement pour la sécurité des adeptes de plein air sur la rue de la Montagne, la Ville se voit dans l’obligation d’agir.

En effet, la fréquentation de la portion non déneigée de la rue de la Montagne a explosé cet hiver. Après avoir consulté les autorités compétentes, la Ville se doit de resserrer les consignes de sécurités sur ce chemin municipal.

Les consignes suivantes s’appliquent dans la rue de la Montagne, entre le fer à cheval et la chapelle, située au sommet du mont Saint-Joseph :

  • la randonnée pédestre et la raquette sont autorisées;
  • toute activité de glisse est interdite, que ce soit en ski, en luge, en toboggan ou autre;
  • l’autorisation de surfaçage est suspendue;
  • l’accès en motoneige est strictement réservé aux propriétaires de terrain qui donnent sur la rue, entre le fer à cheval et la chapelle. Tous les autres motoneigistes doivent accéder au sommet du mont Saint-Joseph en passant par la montagne à Bouchard.

Le maire, Mathieu Lapointe, précise que ce n’est pas de gaité de cœur qu’on resserre les règles dans ce secteur, sachant que le site était utilisé par un grand nombre de personnes pour faire des activités : « C’est pourtant nécessaire que la Ville lance un message clair que c’est un chemin public non entretenu. Le tronçon ne dispose pas d’installations sécuritaires et adaptées à la pratique de sports de glisse. » Il demeure toutefois possible d’accéder au site en marchant, pour profiter du panorama.

L’engouement est manifeste pour la pratique d’activités physiques hivernales sur la rue de la Montagne. « Nous devons maintenant trouver des solutions pour maximiser l’utilisation de la montagne, mentionne M. Lapointe, tout en préservant la sécurité des utilisateurs. La Ville entamera ainsi un processus de consultation publique au cours des prochaines semaines afin de trouver des solutions à ce défi. »

La Ville de Carleton-sur-Mer a maintenu ses quatre Fleurons et a réussi à bonifier son pointage lors de la reclassification avec la Corporation des Fleurons du Québec. Cette récompense reconnait les efforts collectifs pour verdir, embellir et améliorer l’environnement.

De classification en classification, les principaux parcs sont bonifiés avec l’ajout de nouveaux arbres, mentionne le maire, Mathieu Lapointe. Le classificateur, Luc Grégoire, a remarqué que le mobilier urbain est moderne et bien adapté tout en étant en quantité suffisante. Son premier coup de cœur est allé à l’aménagement d’un espace de détente au bout du quai : « Une fenêtre exceptionnelle sur la Baie-des-Chaleurs! » L’accès piétonnier pavé de bois foisonnait de pêcheurs lors de son passage. Son deuxième coup de cœur est pour la mise en valeur du Karaboudga. Pour M. Lapointe, ce tout nouvel attrait qui relance la thématique maritime est unique dans la péninsule gaspésienne et sera aménagé à sa juste valeur.

Panorama sur le mont Saint-Joseph, pêcheur sportif et visiteurs sur le quai, boîte à fleurs.

Le classificateur a eu un coup de cœur pour l’espace de détente aménagé au bout du quai qui ouvre une fenêtre exceptionnelle sur la baie des Chaleurs. Photo : Sarah Lacroix

Karaboudga en cale sèche au crépuscule

La mise en valeur originale de la thématique maritime avec le Karaboudga nous a fait marquer des points. Photo Sarah Lacroix.

« Je suis particulièrement fier de notre domaine résidentiel d’un bout à l’autre de la Ville, dit Mathieu Lapointe, qui est l’un des plus beaux de la région, voire au-dessus de la moyenne québécoise! Je suis aussi reconnaissant que les commerçants mettent l’épaule à la roue et agrémentent la façade de leur établissement. Certains de leurs aménagements paysagers sont magnifiques! »

Les initiatives communautaires et en développement durable comptent aussi parmi les bons coups qui marquent des points, malgré la période de pandémie. La communauté démontre un intérêt continu envers les plantes potagères.

L’aménagement remarquable à l’accueil du camping devrait nous inspirer pour garnir les espaces gazonnés des édifices municipaux et poursuivre l’embellissement de la Ville. Autour des établissements scolaires, les espaces mis en valeur avec des végétaux participent également à l’embellissement de la ville.

Le maire, Mathieu Lapointe, mentionne que la Ville est déterminée à poursuivre ses actions pour maintenir et bonifier ses aménagements horticoles. Le classificateur suggère entre autres de planter des massifs d’arbustes pour créer du relief sur les espaces gazonnés, de créer de petites placettes entourées de végétaux où les citoyens et visiteurs pourront faire une halte et de réaliser des terre-pleins fleuris à la croisée des rues et du boulevard Perron. La Ville compte aussi augmenter les plantes vivaces et diminuer les annuelles, afin de réduire l’arrosage et, de ce fait, l’empreinte écologique.

Cet automne, la Ville construit un sentier polyvalent sur le banc de Carleton. À partir du début de la rue du Quai ou de la promenade des Acadiens, le sentier de pierre de 3 m de large permettra aux piétons et aux cyclistes de rejoindre le  quai, en passant par le Karaboudga. Un segment devrait également être érigé au sud du restaurant Le Héron, de façon à rejoindre la promenade des Acadiens.  Ce circuit permettra de découvrir le banc d’une manière plus sécuritaire et agréable. Des panneaux d’interprétation seront installés ultérieurement.

Alain Bernier, directeur développement économique et tourisme

Le camping a clôturé une autre saison record le 11 octobre. Plus de 9 400 groupes campeur en ont profité. Cette grande affluence s’est traduite par 29 900 nuitées, une augmentation d’achalandage de 5 %. Le revenu annuel s’élèvent à 1,5 M$. L’ajustement des tarifs et l’effort de promotion de la basse saison ont ainsi généré une augmentation de 15 % des revenus.

La nouvelle plateforme de réservation en ligne a été améliorée. Une salle d’attende virtuelle évite l’engorgement du système et augmente la vitesse de traitement. De plus, dès qu’un site est sélectionné pour une réservation, il devient non disponible à d’autre personne afin d’éviter qu’une transaction puisse échouer au dernier moment. Cette programmation mieux adaptée permettra de soutenir la pression sur le système lors du lancement des réservations, le 19 janvier 2022, à 9 h.

Nous sommes très fiers que le camping soit aussi populaire! Et, très reconnaissants envers le personnel à l’accueil, à l’entretien et à la gestion du camping!

Alain Bernier, directeur du développement économique et tourisme

Photo : Sarah Lacroix

Prix prestigieux pour le Camping

L’équipe du camping municipal reçoit une belle reconnaissance de Camping Québec : la 2e place au titre de Camping de l’année-Leclerc Assurances 2021!

 

Qu’est-ce qui a séduit le jury?

  • En 2021, le camping a ajouté 11 abris-cuisines dotés d’électricité;
  • La nouvelle politique de réservation;
  • L’excellent service à la clientèle;
  • La qualité des infrastructures;
  • Le leadership du camping en matière d’initiatives environnementales.

Avec plus de 800 membres issus des secteurs public et privé, Camping Québec représente plus de 90 % de l’offre en termes d’emplacements de camping au Québec.

Ce prix prestigieux récompense le travail de 3 campings qui se sont démarqués par l’excellence de leurs pratiques dans l’ensemble des opérations et la qualité de leurs initiatives sur les plans du service à la clientèle et de la gestion des ressources humaines.
Alain Bernier, directeur du développement économique et tourisme

Le quai est séparé en deux parties :

  1. Une zone de travail, où la surface est en asphalte et en béton, qui appartient à Pêches et Océans Canada. Cette partie est réservée aux activités de pêches commerciales. C’est l’Administration portuaire du quai, composée essentiellement de pêcheurs commerciaux, qui la gère.
  2. Une zone de loisirs, recouverte en bois, qui est la partie municipale. Cette portion à l’extrémité du quai est gérée par la Ville. Il s’agit d’un espace public dédié à la pêche au maquereau, à la détente, aux pique-niques et aux activités culturelles. On y accès grâce à un droit de passage de Pêches et Océans pour les piétons et cyclistes.

Récemment, l’Administration portuaire a abaissé la barrière fermant l’accès en véhicule à la zone de pêche commerciale. Ceci afin de :

  • veiller à la sécurité des travailleurs lors de manœuvre de déchargement;
  • libérer l’espace afin de faciliter les manœuvres des véhicules et remorques;
  • réduire les méfaits sur le quai et les bateaux.

Il n’est donc plus possible de circuler sur le quai en véhicule, autrement que pour y travailler. Toutefois, la sécurité et la quiétude des piétons s’avèrent nettement améliorées. Un stationnement d’une centaine de cases est déjà disponible à proximité du quai. D’autres aménagements sont projetés d’ici l’an prochain pour faciliter le déplacement vers le quai des personnes à mobilité réduite, des piétons et des cyclistes.

Alain Bernier, directeur du développement économique et du tourisme

Photo : Sarah Lacroix