Trucs de base

La rénovation durable est un bon moyen pour contenir les changements climatiques.  Planifier ses rénovations dans un esprit écoresponsable apporte des bénéfices tant environnementaux qu’économiques.

Tous les travaux à une propriété requièrent d’abord un permis de la Ville. Ensuite, on peut réduire, réutiliser et recycler à chaque étape de réalisation, par exemple :

  • calculer le mieux possible pour éviter les surplus de matériaux;
  • exploiter les matériaux d’origine (planchers, moulures);
  • acheter des articles usagés, comme un évier ou des armoires;
  • réutiliser, vendre, donner ou recycler les matériaux issus de la démolition, comme les madriers, cadrages, tuyaux, etc.;
  • Disposer des déchets de construction aux endroits prévus à cette fin.

Matériaux écologiques

Pour remplacer les composantes désuètes ou énergivores, le mieux est de se tourner vers des produits durables et locaux :

  • bois en provenance de la région;
  • robinetterie à économie d’eau;
  • portes et fenêtres efficaces;
  • thermopompe ou géothermie;
  • toitures de végétaux, bois, métal ou matériaux composites;
  • peinture sans COV.

Ces matériaux perdurent, consomment moins d’énergie, produisent peu de gaz à effet de serre ou constituent un investissement dans la communauté.

Subventions et crédits d’impôt accessibles pour certains travaux

Programme Exemple de travaux Allocation maximale
Rénoclimat Isolation, étanchéité, thermopompe Variable
Subvention canadienne pour des maisons plus vertes, avec Rénoclimat Isolation, portes et fenêtres, thermopompe et systèmes d’énergie renouvelable 5 000$
RénoRégion Corriger des défectuosités majeures 25 000 $
Éconologis Visite d’un conseiller en efficacité énergétique, installation des thermostats électroniques Selon le revenu
Chauffez vert Remplacement d’un système de chauffage au mazout ou au propane par un système électrique 1 275 $
Crédit d’impôt : Mise aux normes d’installations d’assainissement des eaux usées résidentielles Travaux portant sur des installations d’assainissement des eaux usées à la résidence principale ou au chalet. 5 500 $
Crédit d’impôt fédéral : Maisons multigénérationnelles Ajout d’un logement visant à héberger une personne proche aînée ou vivant avec un handicap 7 500 $
Novoclimat Construction neuve : unifamiliale, bigénérationnelle ou avec logement attenant 4 000 $
Aide financière aux nouveaux logements, Ville de Carleton-sur-Mer Rénovation pour l’ajout d’un logement ou construction neuve 5 000 $

15 000 $

Information : 418-364-7073, p. 225, urbanisme@carletonsurmer.com

L’Agence canadienne d’inspection des aliments a confirmé la présence de l’agrile du frêne à Carleton-sur-Mer. Bien que cet insecte ne pose aucun risque pour la santé humaine, il s’agit d’un ravageur très destructeur pour les frênes.

Qu’est-ce que l’agrile du frêne ?

L’agrile est un coléoptère d’environ 1,2 cm introduit accidentellement d’Asie. Il attaque et tue toutes les espèces de frênes. Les adultes se caractérisent par une coloration vert métallique.

Que faire si vous avez un frêne sur votre propriété?

Garder l’œil ouvert! Portez attention aux symptômes associés à l’agrile du frêne :

  • Dépérissement de la cime (perte de feuilles marquée);
  • Apparition de pousses sur le tronc;
  • Galeries en forme de S sous l’écorce;
  • Changement au niveau de l’écorce : décoloration, apparition de stries ou de petits trous en forme de D.

Si vous constatez qu’un ou des frênes de votre propriété présentent ces symptômes, vous pouvez le signaler à L’Agence canadienne d’inspection des aliments, au 1 800 442-2342. Si vous devez élaguer ou abattre un frêne*, informez-vous également des mesures à prendre pour éviter d’augmenter la propagation de l’agrile du frêne sur le territoire.

https://inspection.canada.ca/protection-des-vegetaux/especes-envahissantes/insectes/agrile-du-frene/fra/1337273882117/1337273975030

*Un permis municipal est requis pour abattre un ou des arbres sur votre propriété.

Information : 418 364-7073 p. 225, urbanisme@carletonsurmer.com.

Quoi de plus commun qu’une plage recouverte de bois de mer en Gaspésie? Les branches et les troncs tombés par de forts vents, par le travail d’un castor, par une coupe forestière ou par une inondation voyagent de la forêt à la plage par les cours d’eau. Ce parcours accidenté peut durer quelques semaines, des mois, voire des années. Le bois se trouve lessivé et blanchi par son passage de l’eau douce à l’eau salée, puis dérive jusqu’à nos plages.

En se déposant dans le sable et les cailloux, à la limite des marées les plus hautes, ces débris forestiers captent les sédiments et le sable qui, autrement, s’échapperaient vers la mer avec les courants et le vent.

L’armure de protection des plages

Le bois de mer joue alors un rôle critique contre l’érosion des berges et stabilise le sol de la plage. Des plantes de bord de mer, ainsi protégées des aléas marins, peuvent s’y enraciner. Leurs racines retiennent à leur tour les sédiments sur place. C’est ainsi que la végétation se rapproche du rivage, protégée par une armure de bois. Ce bouclier se décompose ensuite grâce aux micro-organismes et insectes qui y élisent domicile. Et puis, le bois grouillant de vie nourrit les oiseaux.

Comment protéger cet allié de la lutte contre l’érosion

Il est préférable de laisser le bois de mer où il se trouve et d’amener son propre bois lorsqu’on allume un feu sur la plage. Le bois de mer finit trop souvent en feu de grève, empêchant leur destinée initiale de nourrir la biodiversité, de servir de protection pour les plantes et de conserver le sable ou les cailloux sur la plage. Passez le mot!

Comité ZIP Gaspésie

La Ville offre aux gens de Carleton-sur-Mer des articles qui facilitent l’adoption de pratiques écoresponsables. Les quantités sont limitées. Il y a donc une limite d’un produit de chaque type par résidence. Ces produits sont disponibles à l’hôtel de ville.

Réservation : 418 364-7073, poste 221 ou taxation@carletonsurmer.com.

Trousse d’économie d’eau potable

Coût : gratuit.

 

Une façon simple de réduire l’utilisation de l’eau potable à la maison est d’installer des dispositifs qui réduisent le débit d’eau sur les robinets et les pommes de douche.

Bac récupérateur d’eau de pluie

Coût : 40 $ plus taxes.

Un autre moyen d’économiser l’eau potable est de se munir d’un bac récupérateur d’eau de pluie pour l’arrosage des fleurs et des jardins plutôt que d’utiliser l’eau potable de l’aqueduc municipal.

Bac à compost

Coût : 25 $ plus taxes.

Pour limiter votre impact environnemental, vous pouvez aussi vous procurer un bac à compost domestique. En plus, de réduire la quantité de matière organique au site d’enfouissement, vous pourrez bénéficier d’un engrais pour vos plantes et votre jardin.