Deux nouvelles dénominations au sein de notre ville

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Suivant la recommandation du comité toponymique, le conseil municipal a adopté deux nouvelles dénominations à la séance publique du 6 avril dernier. Ce comité est composé de Danièle Falardeau, Raymond Deslauriers, Paul Lemieux, Michel Landry et Pascal Alain.

Rue Jules-Alain

La nouvelle rue Jules-Alain se trouve dans le secteur est de la localité, juste au sud de la rue Pierre-Thibodeau. Julien Alain, surnommé Ti-Jules ou Jules, est décédé le 27 août 2001 à l’âge de 99 ans. Il était marié à dame Annette Johnson, décédée en 1975. Jules Alain est le fils de Jos-B. Alain, l’un des membres qui ont fondé la coopérative des pêcheurs de Carleton en 1923. Au sein de la famille Alain, la pêche commerciale au saumon est bien ancrée comme métier et comme tradition. Le premier à obtenir un permis de pêche pour cette espèce, en 1865, est Bernard Alain, père de Jos-B. Alain et grand-père de Jules. Cette passion du métier est transmise de père en fils. Jules Alain apprend le métier de son grand-père, mais surtout de son père Jos-B. Il est non seulement pêcheur mais également cultivateur, activité qui lui permet de nourrir la famille. La terre familiale des Alain se situe juste en face de la future rue Jules-Alain. La maison familiale se trouve d’ailleurs toujours sur cette propriété, qui s’étend le long de la route principale jusqu’au 2e Rang, au nord. Conteur à ses heures, Jules Alain figure sur la page couverture du tout premier recueil de poésie de l’auteur Sylvain Rivière.

Écocentre Richard-Nadeau

La Ville de Carleton-sur-Mer possède un centre de transbordement dans la rue Freddy-Allard. Le lieu sera désormais nommé Écocentre Richard-Nadeau. Richard Nadeau est né le 9 janvier 1957 et décédé le
23 mai 2019, à l’âge de 62 ans. Il était le fils de Stella Berthelot et d’Adrien Nadeau. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Richard Nadeau est connu de tout le monde, sans exception. Il maîtrise l’art comme pas un de recycler des matériaux, de redonner une seconde vie à différentes matières telles que le fer, le cuivre, l’aluminium et bien d’autres. Bien avant que le mot «recyclage» devienne à la mode et soit bien ancré dans la vie de tous les jours, M. Nadeau l’incarne dans le quotidien, arpentant le territoire de la localité de long en large avec son vélo, à la recherche de matériaux recyclables. Travailleur infatigable, il passait beaucoup de son temps en ce lieu, connaissant chaque recoin, récupérant tout ce qui pouvait être récupérable et accueillant fièrement les usagers. Surnommé «Ababa», référant à une expression qu’il prononçait régulièrement, Richard Nadeau continuera de côtoyer cet endroit.