1867 : Ouverture du couvent des Sœurs de la Charité

Saviez-vous que,

Saviez-vous que le couvent de Carleton a été une véritable pépinière de vocations religieuses chez les jeunes femmes qui ont fréquenté l’établissement? Le couvent a ouvert ses portes en septembre 1867, grâce à l’initiative du curé Nicolas Audet, au financement de l’homme d’affaires John Meagher et à l’enseignement des Sœurs de la Charité de Québec.

Un siècle plus tard, en 1967 lors du centenaire du couvent, est paru un livre qui retrace les grandes étapes de l’établissement. On y apprend que parmi les femmes qui ont étudié à Carleton, 238 ont « pris le voile », selon l’expression de l’époque.

Outre le nom de ces personnes et leur nom en religion, le livre du centenaire précise vers quelles communautés elles se sont dirigées :

  • les Sœurs de la Charité de Québec arrivent au premier rang avec 115 religieuses;
  • les Filles Marie de l’Assomption de Campbellton en ont recruté 17;
  • les Sœurs Notre-Dame du Saint-Rosaire à Rimouski, 16;
  • les Sœurs Missionnaires du Christ-Roy à Gaspé, 13;
  • et les Chanoinesses de Saint-Augustin, 9.

En tout, 28 communautés ont été choisies par l’une ou l’autre de ces 238 postulantes.

Plusieurs d’entre elles étaient originaires de Carleton et de Saint-Omer, mais beaucoup  provenaient de la Gaspésie, de la Matapédia ou du Nouveau-Brunswick. Avec son pensionnat, le couvent des Sœurs de la Charité avait effectivement une vocation régionale.

Paul Lemieux, historien
Écomusée Tracadièche

En 1903, le couvent des Sœurs de la Charité de Carleton est agrandi et abrite une chapelle, une salle de récréation, un réfectoire et un dortoir.